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La Chambre du Fils

Par Paumadou

La Chambre du FilsJe vais commencer ma liste de Nowel… Parce qu’il y a pas de raison, j’ai été bien sage cette année (si, si je vous le jure ! Razz   ).

Voilà, donc Petit Papa Nowel, y’a un film que j’adore et que SACRILEGE, je n’ai PAS en DVD… (je me souviens que quand j’avais voulu l’acheter, étudiante, le prix m’en avait dissuadé… mais bon père Nowel, tu as peut-être plus d’argent que moi à l’époque et en plus, tu peux regrouper/acheter d’occaz, je suis pas regardante… Si y’a qu’un seul truc que j’aimerai c’est ça… avec peut-être une place pour le concert de Thomas Fersen à Roubaix en avril – mais ça, ça pourra être mon anniversaire avec un peu d’avance…  

Wink
 )

Ce film, c’est La Chambre du Fils de Nanni Moretti. Palme d’Or en 2001 (et il le mérite) blablabliblablabla… J’ai pas l’intention de faire une fiche de médiathèque, ça n’a aucun intérêt.

Pour ceux qui connaissent Nanni Moretti par Journal Intime et Aprile (ce qui était mon cas), ce n’est PAS DU TOUT le même style. Il y a toujours l’aspect « je me prend la tête » du personnage principal (interprété par Moretti lui-même), mais le sujet n’est pas du tout à l’humour. C’est l’histoire d’une famille : deux parents, deux ados. Qui vivent leur vie, ordinairement, banalement… Et puis le drame survient (c’est dit partout dès que vous vous renseignez sur le film, donc c’est pas vraiment un spoiler) : le fils meurt.

Et voilà la famille confrontée au deuil, à la douleur… Ce n’est rien de plus. C’est tout, il n’y a que ça. Et ça fait un magnifique film de plus d’une heure et demie. Parce que ce n’est jamais misérabiliste, jamais dans l’excès : on vit vraiment le deuil avec la vie quotidienne qui continue, les joies qui malgré tout sont présentes, les moments de désespoirs qui vous reprennent par surprise… Et cette recherche de qui pouvait bien être cet enfant disparu, qui était ses amis, que pouvait-il bien écouter comme musique… Juste pour un père qui aimerait le faire revivre encore un peu.

Alors attention : c’est un film où l’on pleure

Cry
, où l’on pleure encore et encore. Mais c’est pas du tout malsain de pleurer (et c’est tellement plus touchant et naturel que de pleurer en regardant les émotions trafiquées de Titanic…  ) et on en sort presque heureux, parce que la vie, elle, elle continue.


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