Musique : The Daylights.
Un clip : des mains et des visages : c'est magique !
Cela me rappelle le début de mon blog, alors que je n’y connaissais rien. J’étais dans la découverte et je commettais des
tas d’erreurs. Mon blog était surchargé de gifs animés, de vidéos dans les marges à gauche et à droite. Je passais du temps à bricoler le CSS, à chercher des scripts de neige, de fleurs qui
tombent, de kitscheries geeks. Du reste, je ne savais même pas ce que c’était qu’un geek. Je postais des photos de tout, de rien. Mon compteur oscillait entre 2 et 3 visites par jour. Je suis
toujours un nostalgique des débuts, car ils sont fantasmés, habillés de la magie de l’artisanat sans calcul et sans but. C’était comme jouer. Un petit délire hors de ma vie quotidienne, un jeu
qui accapare l’attention et dévore le temps. J’allais de découvertes en découvertes et je suis resté longtemps, un an peut-être à attirer entre 1 et 10 visites par jour. Je guettais le compteur
de présence, pour voir si on était deux. Deux ! Ah enfin, j’avais un blog et quelqu’un d’autre y était en même temps que moi. Qu’on ne se leurre pas, Facebook, Twitter, les blogs sont des espaces
imaginaires où l’on pense se créer un personnage plutôt divin, flottant dans une benoite satisfaction, c’est une pièce supplémentaire de votre maison mentale. (prison mentale quand cela devient
une addiction, mais n’allons pas trop vite…)
Les débuts de mon blog, c’était de la maladresse au kilomètre, mais soutenue par une passion naissante (quand une passion
est naissante, on ne sait pas que c‘est une passion), un désir de séduire, moi qui suis si veule dans la vie courante. Petit à petit, la jauge a augmenté et j’ai commencé à poster ce genre de
petites perles vidéo qu’en fait tout le monde connaissait mais que, moi qui débarquais, je découvrais.
Celle-ci me rappelle celles-là et me rappelle aussi que si je ne veux pas dévier de la naissance de cette passion, ne pas
perdre la fraîche naïveté des débuts, je dois garder cette joie de l’admiration qui est le moteur des choses.