Les citadelles saxonnes

On ne pouvait pas passer par la Transylvanie sans s’arrêter dans la région des citadelles saxonnes. Au programme : Sighişoara , Biertan et Sibiu.

Sighişoara  donc, qui a été comme les autres colonisée par les Saxons (à la demande des Hongrois) et dont le centre historique a conservé ses fortifications. Mais le monument qui en jette quand on arrive à Sighişoara c’est la tour de l’horloge, un petit bijou qui servait à l’époque de tour défensive et qui abrite aujourd’hui un musée d’histoire. Cette tour dont le toit est recouvert de tuiles colorées est la porte d’entrée principale de la vieille ville et donne directement sur une place au bord de laquelle se trouve entre autres la soit-disant maison natale de Vlad l’Empaleur, fils de Vlad Dracul. En parcourant les rues pavées de la vieille ville on est émerveillés par les nombreuses églises et les maisons et tavernes qui en font un lieu très agréable. On a l’impression que le temps s’est arrêté plusieurs siècles en arrière. De jour comme de nuit la ville nous émerveillés. Avant de partir on emprunte l’escalier couvert datant du 17e siècle qui mène en haut de la colline d’où l’on a une vue imprenable sur la ville. On regrette presque de reprendre la route.

C’est ensuite à Biertan que nous faisons escale pour admirer son église fortifiée, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est mise en évidence sur une colline qui surplombe un petit village tranquille où, à part la route principale, les voies sont des chemins de terre. Depuis les murailles on voit fumer les cheminées et on entend le bruit des sabots des chevaux trainant des carrioles. Chaque maison a son lopin de terre où certains s’affairent malgré la température presque hivernale pendant que les enfants jouent dans la rue. L’endroit est paisible et magnifique.

On remarque pour la première fois une caractéristique qu’on retrouvera en Hongrie : les petites fenêtres sur les toits ont la forme d’yeux qui donnent aux bâtiments des airs de gros bonshommes curieux, et même un peu effrayants la nuit. Ce qui ne nous empêche pas de sortir au restaurant puis boire un verre, avec à chaque fois des musiques d’ambiances qui nous renvoient là encore quelques années en arrière, mais cette fois à une époque où on était nés : il s’agit de tubes qui ont entre 5 et 10 ans (quelquefois un peu plus) et qui visiblement sont très en vogue ici. On a même entendu la lambada dans un restaurant à Braşov !

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