Les primaires au PS ? Le retour de la machine à perdre !

Publié le 30 novembre 2010 par Despasperdus

A part, l'arrivée de la neige, information stupéfiante s'il en est en hivers, nos amis dominants ne cessent de commenter une autre information étonnante :

Ségolène Royal est candidate aux primaires organisées par le parti socialiste.

Mes ami-e-s, quel scoop !

On nous avait si bien vendu le pack "pacte" de non agression entre Aubry-Royal et DSK qu'il nous a bien fallu 48 heures pour nous remettre d'une telle information !

Remarquez, d'après ce qu'on a entendu - de loin - il parait qu'elle a affirmé que DSK ferait un très bon chef du gouvernement...

Et vice versa !

On vous encourage à regarder le discours hallucinant et certifié langue de bois de Royal lors d'une réunion de l'internationale socialiste, dénonçant les méfaits de la finance, de la mondialisation et du libéralisme tout en saluant le courage de Papandréou qui applique les recommandations du FMI de DSK !

Bref, les primaires devraient se réduire à un casting...

Il y a un point sur lequel nous sommes d'accords avec Manuel Valls : le PS devrait changer de nom en abandonnant toute référence au socialisme. Que le PS assume enfin sa soumission à l'économie capitaliste : assez d'hypocrisie !

Mais revenons à notre sujet !

Vous vous rappelez de cette belle photo avec de Sarnez, Cohn Bendit, Hue et Peillon ?

Aux dernières nouvelles, François Bayrou n'a pas encore annoncé sa participation, ni même un candidat vert ou communiste... A priori, participer à des élections démocratiques organisées par le PS, à l'instar du congrès de Reims et de toutes les autres consultations précédentes de nos amis socialistes, a de quoi refroidir...

Les médias dominants et les blogs de militants et sympathisants socialistes ont déjà oublié ces promesses de primaires très ouvertes, concentrés qu'ils sont sur ce "scoop... Tout ce beau monde parle de tout sauf de l'essentiel... c'est-à-dire du projet !

Il faut croire qu'une quatrième défaite socialiste à la présidentielle n'effraie pas nos amis socialistes qui - rappelons-le - avaient inauguré les primaires en 1995 ! En cas de défaite, nul doute qu'ils accuseront, encore une fois, l'autre gauche... C'est tellement plus simple !