Ce post est un petit message, plein d’amour, à tous ceux qui vivent tapis dans les souvenirs souvent douloureux du passé et qui, malheureusement, éprouvent d’innombrables difficultés à avancer dans la vie et à en entrevoir sa beauté.
« Renaître, c’est lâcher prise du passé et contempler le présent sans condamnation ».
Mon souhait n’est pas ici de faire l’inventaire des multiples expériences malheureuses vécues par tout un chacun dans sa prime enfance notamment mais de vous convaincre que la guérison est possible pour tous, là, maintenant.
En effet, examiner le passé peut aider à clarifier beaucoup de nos problèmes, mais la guérison ne se produit pas dans le passé. Elle se produit dans le présent. On a la manie aujourd’hui de rejeter sur les évènements de la prime enfance la responsabilité de nos désespoirs d’adulte. Or, le salut ne se produit que dans le présent. Laissez tomber votre colère, votre ressentiment ou même, souvent, votre culpabilité.
Parfois, en regardant quelqu’un on peut presque mesurer, sur une échelle de un à dix, toute la douleur qu’elle porte en elle. Une douleur qui, sans aucun doute, est très réelle pour elle – il n’est pas question de la condamner (surtout pas !). Mais aussi, une souffrance qui ne lui sert plus, qui a très peu à voir avec ici et maintenant et qui se trouve reliée à jadis et là-bas. Et, souvent, ces gens ne veulent absolument pas l’abandonner ; non pas qu’ils ne puissent, mais bien plutôt qu’ils restent tout à fait convaincus de ne pas pouvoir le faire.
« Tu ne comprends pas ; tu ne comprends tout simplement pas. Si ça t’arrivait, à toi aussi, tu saurais. De toute évidence, tu ne saisis pas ». Et ils ne laisseraient vraiment personne leur enlever cette douleur, même s’ils le pouvaient. Car s’ils la lâchaient, ils laisseraient aller leur drame et tout ce qui a justifié leur état actuel et leur état antérieur pendant toutes ces années. Même si, dans certains cas, la blessure ou l’expérience est survenue il y a dix, vingt ou trente ans.
Mais en s’accrochant à cela et en l’intégrant tout ce temps à la réalité de leur vie, tout au long de ces jours et de ces années, ils n’ont fait, bien sûr, que permettre aux gens qui les ont blessés de continuer à le faire pendant trente ans, sans cesse.
Je pense que rien ne fait autant de tort au mécanisme humain, à l’organisme que ce genre de pensées négatives ou d’émotions non résolues que nous transportons en nous depuis un quelconque « moment passé ».
En vérité, toute émotion, toute pensée, toute parole ou action ne peuvent émaner que de deux espaces différents : la peur ou l’amour. Tout ce que nous faisons, pensons ou disons prend racine dans la peur ou l’amour. Notre éducation, notre système éducatif, la société de consommation (ou plutôt de comparaison…) dans laquelle nous vivons nous poussent, trop souvent, sur le versant de la peur. L’égo est ici l’imposteur.
« Je suis innocent et non coupable » est l’une des affirmations les plus puissantes, les plus libératrices, les plus apaisantes que vous puissiez énoncer. Vivez dans cet espace de pureté, d’émerveillement. Dès que vous acceptez votre absence de culpabilité, vous pouvez recoller vos morceaux. Dès que vous cessez de vous focaliser sur les manques, vous ouvrez la porte au pardon et permettez à l’amour d’éclairer votre chemin.
Le pardon est une décision consciente de se concentrer sur l’amour et de lâcher prise du reste. Il ne s’agit pas de nier la colère en soi. Si la colère n’est pas portée à la conscience, elle n’a nul endroit où aller. Elle se transforme alors en attaque contre soi ou en attaque inconsciente et inapropriée contre les autres. Décider de nous débarrasser de tout grief envers les autres, c’est décider de nous voir nous-mêmes tels que nous sommes réellement, car chaque fois que nous permettons à quelque chose d’occulter la perfection d’un autre, nous occultons aussi notre propre perception. Il s’agit, en quelque sorte, de se débarrasser des « ombres » du passé que nous portons sur nos épaules et qui nous empêchent de voir réellement les choses telles qu’elles sont dans le présent.
Les gens qui se comportent sans amour ont simplement oublié qui ils sont. Certes, choisir l’amour n’est pas toujours facile. L’égo ne veut pas renoncer à ses réactions de peur. Mais nous sommes tous nés égaux dans le sens où nous avons, tous, reçu le libre-arbitre. Nous pouvons, à tout moment, choisir nos pensées. Nous sommes tellement libres que, bien souvent, nous choisissons d’être esclaves de nos pensées ! L’important est de décider ce que nous voulons voir, avant de le voir. Nous recevons ce que nous demandons. La projection fait la perception. Nous ne sommes pas les victimes du monde extérieur, même s’il est dur de le croire parfois, nous sommes toujours responsables de notre façon de voir les choses.
Le miracle est un changement de pensée : la volonté de garder le cœur ouvert, indépendamment de ce qui se passe à l’extérieur de soi. Ceci signifie choisir de voir l’amour, partout et à tout moment. Ceci signifie choisir de changer. L’égo y résiste intensément. Les gens peuvent suivre une thérapie pendant des années mais, à moins de choisir d’agir différemment, ils ne feront que tourner en rond. On a tendance aujourd’hui à analyser les névroses à l’infini, et à se servir de l’analyse pour justifier la blessure plutôt que pour la guérir. Passé un certain point, après avoir compris pourquoi une habitude de comportement s’est développée (« Mon père était émotionnellement distant » ou « Ma mère me battait », c’est un exemple
) et après en avoir constaté l’effet sur notre personnalité (« Je ne sais pas comment laisser un homme se rapprocher de moi » ou « Il m’est difficile à présent de faire confiance à qui que ce soit »), le véritable changement se produit suite à une décision personnelle : la décision de guérir, la décision de changer.En acceptant de nous identifier à l’amour, en corrigeant nos perceptions, nous redevenons qui nous sommes réellement, notre moi véritable, notre moi d’amour pur. Nous permettons ainsi à notre lumière de briller à nouveau. L’amour est un engagement radical à vivre différemment, une réponse mentale à la vie. Toutes les illusions se dissiperont. Même si certaines expériences, comme les traumatismes vécus dans l’enfance nous amènent parfois à dévier de notre vraie nature.
Beaucoup d’Amour à Vous.