Écrit par La Nouvelle Expression
Mardi, 30 Novembre 2010 12:40
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Il sera notamment question, pour les participants des dix pays de la Ceeac, d'échanger et de réfléchir sur les causes de la guerre dans la sous région, et surtout d'identifier les moyens devant permettre de
prévenir les conflits armés. Plusieurs pays de la région font face à de moult conflits armés ou vivent dans un calme précaire, à l'instar du Burundi, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo, du Rwanda et du Tchad, pour ne citer les cas les plus inquiétants.
Situant le cadre desdites assises, le coordonnateur du réseau de parlementaires d'Afrique centrale, le Burundais Didace Kisanahe, a indiqué que « les pays de la Ceeac accusent un retard de développement à cause de multiples conflits armés, où tous les efforts sont concentrés. Il est temps de sortir de ce marasme, et d'exploiter à bon escient d'importantes richesses que la nature a doté l'Afrique centrale », a-t-il plaidé.
Sous les auspices de la Fondation pour le développement des capacités en Afrique (Acbf) et du Projet d'appuis de l'Union européenne à la Ceeac en matière de paix et de sécurité (Paps), les participants vont proposer aux gouvernants, des propositions concrètes visant une stabilité politique et économique des la sous région. C'est le cas notamment de la mise en place d'un programme pour la sécurité des frontières d'une part, et d'une stratégie de sécurisation du Golfe de Guinée comprenant le volet maritime d'autre part.
Les échanges porteront entre autres, sur la paix et la sécurité comme enjeu central pour la Ceeac, la sécurité des frontières terrestres et maritimes des Etats, la bonne organisation des élections comme enjeu pour la paix et la sécurité en Afrique centrale ainsi que le respect des droits humains.