Écrit par La Nouvelle Expression
Mardi, 30 Novembre 2010 12:53
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A la suite d'une fugue, Bikamba Sakio avait quitté la sélection fanion du Cameroun pour intégrer avec succès, le monde professionnel du noble art. Samedi, il a manqué d'accrocher à son palmarès, le prestigieux titre mondial de WBA.
Ce n'est pas par défaut que l'international camerounais s'est retrouvé il y a deux jours sur le ring d'Oakland, une ville de la côte ouest des Etats-Unis, devant l'Américain Andre Ward, le détenteur du
titre mondial des super-moyens. Au départ, l'affiche devrait mettre aux prises le tenant du titre à son compatriote André Dirrell. Mais, ce dernier a dû déclarer forfait en raison d'un problème neurologique, notamment des maux de tête et d'étourdissements. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les organisateurs ont fait appel à notre compatriote Sakio Bikamba. Sans se faire prier, ce dernier qui rêvait faire sa carrière professionnelle au pays de l'oncle Sam alors qu'il n'était encore qu'un anonyme boxeur amateur au quartier New-Bell à Douala, a saisi cette occasion que lui offrait le destin. Malheureusement, « The Scorpion » n'a pas fait le poids durant les 12 rounds qu'on duré le face à face avec Andre Ward. A l'unanimité des trois juges, l'Américain champion olympique 2004, s'est imposé aux points sans éclat à domicile sur le score de 118 à 112. Âgé de 26ans, le vainqueur reste sur une performance de 23 victoires d'affilée alors que son adversaire malheureux, connait une fin d'année pas du tout reluisante. Apres avoir remporté six combats d'affilée, The Scorpion a concédé samedi, sa deuxième défaite de suite.
Âgé de 31 ans, Bikamba Sakio, boxe en professionnel sous les couleurs de l'Australie sa deuxième patrie. Il se retrouve au pays des Kangourous à la faveur des jeux olympiques « Sydney 2000 ». Sous les couleurs du Cameroun son pays natal, il entame avec succès le tournoi de boxe en remportant les 16e de finale. Mais, son aventure sur le ring est stoppée à l'étape des 8e de finale. Il n'attendra pas la fin du tournoi pour prendre la poudre d'escampe. Grace à certaines protections, il intègre avec succès le milieu du noble art local. « A force de sacrifice et de travail, j'ai réussi à m'imposer dans le cercle professionnel de la boxe mondial » affirmait-il sans fausse modestie, en 2008 lors d'une rencontre avec la presse à Douala sa ville natale où il était venu présenter au sien, son premier grand titre international celui de champion du monde version Ibo.
C'est vers l'année 1994 que The Scorpion, s'intéresse au sport de ring en se rendant régulièrement à la salle de boxe du centre de jeunesse de New-bell son quartier d'enfance. Sous les couleurs de Zepol boxing club, l'unique club amateur qu'il a connu. Il va vite s'imposant, avec comme couronnement, plusieurs titres de champion du Cameroun et même continental dans la catégorie des super welters. Celui qui est devenu Sakio Bika, depuis qu'il a pris la nationalité australienne, totalise à ce jour 35 combats professionnels, dont 28 victoires, 5 défaites et 2 nuls.