Avant-Première Parisienne et CRITIQUE de MEGAMIND

Hier, a eu lieu à Paris l’avant première de « Megamind », le nouveau film d’animation des studios Dreamworks. Pour l’occasion, au delà de la présence de Kad Merad et Géraldine Nakache, deux des voix françaises du film, étaient présents Will Ferrell (la voix originale de Megamind) et bien sûr Brad Pitt (voix originale de Metroman) accompagné de la « toujours ravissante » Angelina Jolie.

L’avant-première s’est déroulée à l’UGC Normandie, sur les champs Élysées et, pour l’occasion, Paramount France avait mis les moyens puisque l’ensemble du cinéma était privatisé pour l’occasion et entièrement redécoré aux couleurs de « Megamind ».

Avant de parler du film, à noter une certaine déception lors de la présentation du film par Jeffrey Katzenberg et les acteurs présents. En effet, comment est-il possible d’avoir la belle Angelina Jolie présente à l’avant-première et de ne pas la faire entrer dans la salle pour saluer le public?? !!

…   ….Évidemment, je sais, elle n’avait rien à voir avec le film et n’était là « que » pour accompagner son mari, mais bon, .. …c’est quand même l’une des plus grandes actrices Hollywoodienne contemporaines.

Enfin, bref.. on ne l’aura pas vu

Mais vous, je vous propose de voir l’arrivée des acteurs à l’UGC Normandie et la présentation du film hier.

Revenons au film « Megamind ». c’est l’histoire de deux bébés extraterrestres envoyés par leurs parents dans l’espace pour les préserver de la fin imminente de leurs mondes respectifs. Après des années lumières de voyage dans l’espace, il vont finir par atterrir sur Terre… ….mais pas « tout à fait » dans le même environnement social

Nait, entre eux, dès la petite enfance une grande rivalité qui les conduira – une fois adultes – à s’affronter sous les noms respectifs de Metro Man (le gentil pas si gentil) et Megamind (le méchant pas si méchant).

Voyez la bande-annonce :

Au cinéma le 15 décembre
www.megamind.fr

Critique : Tout d’abord, coté technique, le film est impeccablement réalisé et l’usage de la 3D n’est pas ostentatoire et vient juste « à propos » sur certaines scènes souligner l’action. Les voix U.S. sont bien choisies et donne un vrai ton au film.

Coté histoire, même si l’on sent qu’avec ce film Dreamworks ne tient pas le même potentiel narratif qu’avec Shrek – qui permettait de multiplier les références aux contes et légendes – il n’en reste pas moins que l’idée est particulièrement originale. En effet, faire du méchant, le vrai héros du film et réussir à développer en nous de l’empathie à son égard révèle la subtilité du film.

Car en fait, Megamind n’est pas QUE méchant ! Il a, au fond de lui, un cœur qui – de part les événements et les brimades – s’est emmuré. Le film montre comment, avec les cartes qu’on nous donne en mains au départ et l’attitude de l’entourage, on peut se fermer aux autres jusqu’à les détester. C’est d’ailleurs une parabole sociale tout à fait contemporaine et transposable à certaines situations rencontrées en France ou ailleurs.

Au delà, on verra comment Megamind évolue et ce qui le fait changer et devenir une personne meilleure.

Cependant, s’il ne s’agissait que de voir cette évolution, nous nous serions tous profondément ennuyés. Hors, cela n’a pas été le cas un seul instant grâce à l’inventivité des scénaristes, aux personnages secondaires, aux détails apportés à chaque scène qui nous font sourire ou rire à chaque instant.

Bref, une fois de plus, une grande réussite que je vous encourage grandement à découvrir dès le 15 décembre en France.

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