Notre profession (bibliothécaires, mais plus globalement les professionnels de l'information) l'utilise sans doute quotidiennement. Une minorité participe en rédigeant ou en corrigeant des articles. Une majorité se contente de profiter de cette manne d'information que plus grand monde aujourd'hui ne tente de discréditer depuis la publication d'études comparatives.
Comme pour le principe de Licence Globale, le Logiciel Libre et la vie associative, le principe du "gratuit" ne fonctionne qu'avec le soutien volontaire des gens qui profitent de ces services. Cela ne signifie pas qu'il faut impérativement donner aux développeurs de chaque logiciel utilisé, mais il semble fondamental de garder une cohérence si l'on souhaite le maintient et le développement de cette société libre.
Si vous le pouvez pas, le savez pas ou ne souhaitez pas y participer directement, donnez aux services qui vous paraissent les plus importants ou ceux que vous utilisez le plus. La société américaine fonctionne depuis longtemps sur ces principes (le mécénat) par rejet viscéral de l'interventionnisme étatique (l'impôt). La France a une tradition de l'impôt et de la régulation centrale. Le financement par le don n'est pas naturel. Pourtant il est nécessaire. Les concepts d'Internet libre, de coopération et d'information libre dépendent de cela.