En ce moment, je ne vois que des films de merde pas vraiment intéressants… Va savoir pourquoi ?
Alors, avant de critiquer le dernier navet en date (Love and other drugs – Thème amour vs maladie), je vais être sympa et vous conseiller un vrai film qui vous retournera tout entier sur un sujet similaire : « Away from her » de Sarah Polley (loin d’elle). J’ai pleuré, j’ai souri et je suis sortie du film en me disant « bon sang ce film est à voir, un vrai beau film ». Si vous ne l’avez pas vu, un petit extrait s’impose (ainsi qu’une location rapide du DVD) :
On redescend donc de quelques niveaux pour le film Love and other drugs !
A la base, j’étais plutôt enjouée à l’idée de revoir Jake Gyllenhaalque je trouve particulièrement convaincant dans tous ses rôles (Brokeback mountain, The day after tomorrow…) ; puis la bande annonce laissait présager une comédie romantique, sympa et drôle.
Mais voila, l’histoire ne tient pas la route. En gros, un jeune homme dragueur et insécure (il n’a jamais dit je t’aime à personne, pensez-donc) rencontre une fofolle atteinte de Parkinson qui veut croquer la vie à pleines dents et, surtout, ne pas se lancer dans une histoire d’amour – parce que ca fait mal l’amour d’abord.
Vous vous doutez qu’ils vont se faire avoir, tomber amoureux, tout bousiller pour se rendre compte que, finalement, ils s’aiment et, après une scène bien mielleuse où ils s’avouent que « oui, je t’aime pour toujours », se remettre ensemble pour le meilleur et pour le pire (certainement pour le pire car Parkinson ce n’est pas la fête tous les jours).
Bref du déjà vu…
L’originalité ? Peut être le cadre de l’histoire : l’univers de l’industrie pharmaceutique et plus particulièrement du Viagra, et un personnage secondaire (le frère) ajoutant une touche d’humour au résultat.
Le problème, c’est que les dialogues et le scenario sont exagérés, à tout point de vue, et les personnages, extrêmes, sont une somme de clichés sans fin. Sans compter sur les scènes chaudes ultra fréquentes (limite chiant je vous dis) destinées à meubler l’immense vide de l’histoire.
Même si on s’attache aux personnages, grâce aux acteurs qui font de leur mieux (la maladie ca vous rend vulnérable), il est impossible de dire à la fin de ce film quelque chose comme « c’était pas mal ». Tout juste divertissant et encore je m’emporte.
Note importante : ne plus me laisser convaincre par une bande annonce !