Il ne faut jamais mésestimer la capacité des viandards à dépasser le seuil de la maladresse, dont le curseur est pourtant placé bien haut.
Ils relèvent le défi à chaque fois, ce qui donne à ce blog des sources d'inspiration inépuisables.
Mollet. Le mollet est à l'honneur cette fois. Partie très utile de la guibole, c'est pas coton de s'en passer. Plus de mollet, les yeux pour pleurer.
A Drain (Maine-et-Loire), à quelques 35 km de Nantes, ce chasseur s'est enlevé lui-même, comme un grand garçon, le mollet en manipulant son flingot, dimanche 7 novembre. Pas la peine ainsi de préciser (et puis si, pendant que j'y suis) qu'il n'a pas pu prendre sa bagnole pour aller à l'hosto. Il a fallu que l'hélico vienne le chercher et l'y conduise.
Lui, en plus de son mollet, c'est son mariage (et les relations avec sa belle-famille) qui a mangé.
Bin oui, son futur beau-père est chasseur...Il aurait dû y réfléchir à deux fois avant de s'engager.
Nous sommes à Roubaix, samedi 29 octobre. Alors que tout est prêt pour la cérémonie du mariage, le maire qui attend, la table qui est dressée, le beau-père chasseur, adroit et fin comme un viandard, trouve délicat et responsable de prendre son fusil pour tirer en l'air afin de marquer sa bonne humeur (avait-il picolé ?).
Il a tiré directement sur le futur marié, lui prélevant (un chasseur ne prend pas, il pré-lè-ve) le mollet.
Les deux familles se sont mises ensuite sur la gueule.
C'était la séquence "Même quand elle ne terrorise pas la campagne, la racaille des talus fait des siennes en ville".