Les fans des Lapins Crétins, ennemis nigauds de Rayman (les lapins pas les fans !) se retournent dans leur jeu vidéo : les mammifères aux grandes oreilles de la famille des léporidés poursuivent leur percée publicitaire désormais avec Motorola pour vendre des Smartphones.
En glissant ses petits personnages dans le rôle de promoteurs de marques —Coca Cola, Renault, Quick Burger…— Ubisoft leur créateur se frotte les mains et compte bien prolonger la vie des petits monstres rigolos et totalement abrutis. D’ailleurs l’éditeur de jeux vidéo leur a pris un agent, la société CPLG, première agence internationale de droits dérivés, avec l’espoir de décrocher de juteux contrats avec ce recyclage.
Mais si les héros des jeux vidéo deviennent des mannequins et/ou servent de faire valoir pour les marques de grande consommation, ces dernières veulent aussi entrer dans les jeux.
L’advertgaming (mot-valise : advertising, publicité, et gaming, jeu) creuse son sillon dans les plans stratégiques pour se faire voir dans les parties et participer aux délires excités des joueurs accrochés à leur console. Cet envahissement des marques dans les jeux et des héros vidéoludiques dans les publicités doit néanmoins ne pas trop déborder du cadre au risque de gâter les nerfs et l’humeur. Comme l’écrit Zéphir, un commentateur sur un blog, « franchement c’est la saturation complète avec ces lapins, on les a vus à toutes les sauces et ça fait vraiment beaucoup. » Ces amusants rongeurs abrutis doivent prendre garde à ne pas prendre les consommateurs pour QUE des c…