Franchement, apprendre que Sarko serait un tantinet autoritaire ou que, aux dires des diplomates américains, Kadhafi est complètement à la masse n’a rien d’un scoop : on s’en doutait quand même un peu…
Pareil pour Ahmadinejad : ceux qui s’étonnent qu’Israéliens et Saoudiens ne nourrissent pas que des pensées amicales et des intentions pacifiques pour le fou furieux de Téhéran auraient quand même intérêt à sortir un peu, à ne pas regarder que le foot à la télévision.
Apprendre comme ça à froid, un matin d’hiver précoce en plus, qu’Hilary Clinton ne sait rien ou à peu près rien de vous, n’a pas votre numéro de carte bleue, n’a pas jugé utile de faire prélever le moindre de vos poils de cul pour étudier votre ADN à la loupe, ignore dans quelle galette vous fourrez votre (vraie) saucisse et, si ça se trouve, n’écoute même pas vos conservations téléphoniques, ce n’est quand même pas top pour le moral.
Désormais c’est sûr le monde se divisera en deux : ceux qui seront cités par Wikileaks et les autres. La loi de la transparence médiatique est dure mais c’est la loi !
De quoi en faire douter plus d’un de la justesse du vieil adage populaire « vivons heureux, vivons cachés »…