Il y a des gens qui préfère boire,
Abbattu par ces coup de massue que la vie porte au hasard...
Moi, je me suis réfugié dans ces poêmes parfois bizarre,
Où je buvais ces verres de proses pleine de désespoir,
À avoir trop aimé,
Mon coeur s'était consummé...
Ne devenant plus que l'âme de mon être,
L'ombre de mes lettres,
Pour ne pas faire de peine à mes proches qui sont mon baromêtre,
Je ne le laissais jamais paraître...
Et puis tu es arrivée...
Tu as su faire renaître en moi cet espoir tant oublié,
Guider mes pas dans cette obscurité...
Ce noir qui en moi c'était gengraîner,
bientôt il aurait fallu m'empûter,
De ce coeur endormi plein de haîne,
Ce coeur plein de peine,
Tu as su le réveiller...
Tel un soleil d'été sur mon coeur glacé,
Tu as réchauffé mon âme de damné...
Circulant cette eau dans mon corps blessé,
Me réveillant de cet hiver sans pitier,
Je me nourirais de tes poêmes rose,
Toi la princesse des proses,
Qui manie la plume en virtuose...
Tu es la robin des bois atteignant toujours le coeur,
La Charlie Chapline des temps moderne,
Nous transportant dans ton monde de comique bienfaiteur...
Tu es quelqu'un de drôle et d'honnête,
J'aimerais faire des galippettes avec toi dans une brouette,
Ou sur le dos d'une chevrette...
Pourquoi pas? :)
Rien que d'y penser déjà,
Mon coeur se met à faire des claquettes,
Résonnant jusque dans ma tête,
Parasitant mon cerveau qui écrit ces lettres,
Ces mots, ces phrases, ces poêmes peut-être...
Je n'arrive plus à réfléchir,
Je deviens le martyr de cette folie qui m'inspire...