A vivre dans la terre au milieu des tranchées,
Ecorché par la nuit et leurs rires austères,
Le sable sur le corps, une larme glacée,
Coulera de ma joue plus aucune lumière.
Le temps aura passé sur mon humble village,
Une page tournée que froissera ma vie,
Mon peuple brûlait sans coeur et sans partage,
Sur le morne bûcher de la mélancolie
.
Ma main est cuivrée mais on n'écoute plus,
Nos sanglots tourmentés que sèche le soleil,
Au coeur des condamnés tu ouvriras le ciel ,
Où le simple bonheur n'aura jamais vécu,
Ma peau est hâlée mais on ne pardonne pas,
Les idées de mes frères qui sont mort en silence,
Qu'importe ma couleur je ne baisserai bras,
Pour lutter de mes poings contre l'intolérance!
Didier Picauron