Plus de la moitié des 18-30 ans ont subi la crise de plein fouet, selon une étude OpinionWay récente. Pourtant, ils envisagent leur futur avec sérénité
Les conséquences de la crise sur les jeunes
51 % des étudiants et 56 % des jeunes actifs confient avoir ressenti « personnellement » les effets de la crise selon une étude réalisée par OpinionWay pour KPMG et publiée en exclusivité dans le Figaro Économie*.
Les étudiants ont de plus en plus de difficultés à trouver un emploi ou même un stage (46%) et n’hésitent pas à revoir leurs prétentions salariales à la baisse (28%). Quant aux salariés, leur rémunération stagne (45%) et leur charge de travail augmente (25%).
De futurs entrepreneurs ?
Sans doute en réaction à un marché du travail hostile, un jeune actif ou un étudiant sur trois rêve d’être chef d’entreprise. Cette tendance va à l’encontre des désirs de fonctionnariat qu’on attribue souvent aux jeunes de « la génération Y » (les 18-30 ans). Cependant s’ils aspirent à plus d’autonomie, ils ne sont pas téméraires pour autant : 35 % restent attirés par les grands groupes et les entreprises publiques.
Le niveau de rémunération arrive en tête
Les jeunes restent pragmatiques : le salaire est le critère le plus important pour eux dans leur recherche d’emploi. L’attrait pour le poste lui-même, l’équilibre entre vie professionnelle- vie privée, ou encore l’évolution de carrière arrivent loin derrière.
Ils revendiquent enfin une relation « donnant-donnant » vis-à-vis de leur employeur ; ils souhaitent une rémunération équitable (37%), mais aussi des possibilités d’évolution professionnelle via la formation (39%).
Saliha Hadj-Djilani
* étude quantitative réalisée par internet auprès d’un échantillon de 1008 étudiants ou jeunes actifs