Le échos lointains de mes strophes aphones
je les imagine touchant ton corps jusque là atone
je te vois allongée sur une méridienne
une pose lascive que zèbrent les persiennes
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Les yeux clos sur tes jardins secrets
un sourire esquissé sur tes lèvres perlées
Vénitienne égarée tout au fond d`un grand bois
je te sais en pensée toute entière à moi.
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Tes rayures sont fauves en cette heure de couchant
et entre tes seins dressés ondule le serpent
De ta main qui dessous descend et que je ne vois
Je ressens les ondes comme des vagues de soie.
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Il est un secret que je dois a moitié t`avouer,
Il est rond et profond et tout en haut du plafond
et d`un oeil que la poussière souvent fait pleurer
je bois chaque fois le secret de ton corps possédé
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Pendant que tu reposes après mes caresses
ton corps lessivé de tant de hardiesses
j`écris la haut ma nouvelle prose
Tu l` auras demain entourée de roses.