Bonjour les zotres
3 romans d'auteures dont je n'ai lu qu'un ou deux romans mais que j'ai admirés voire adorés.
La femme de l'allemand
Pourquoi je l'ai choisi : Liliba m'avait offert Le père de la petite et j'avais aimé la sensibilité de cette histoire au coeur de la seconde guerre mondiale. Un avis positif chez Antigone
Le sujet : Le monde de la petite Marion vacille. Elle aime sa mère, Fanny, mais une dissonance s'installe dans leur relation. Une voix un peu trop haute, des emportements inexplicables, un silence embarrassé à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque. Avec le temps, Marion apprend : Fanny est maniaco-dépressive. Les rôles s'inversent alors. L'adolescente endosse cette raison qui doucement quitte sa mère. Elle la protège, la couvre en taisant ses excès. Mais l'amour ne suffit pas pour terrasser la folie. Nous retrouvons dans ce texte magnifique et douloureux le talent que Marie Sizun a déployé dans Le Père de la petite pour dire avec émotion et pudeur l'amour qui rapproche et sépare les êtres.
Les violons parfois
Pourquoi je l'ai choisi : Comme tout le monde ou presque, j'avais lu Bonjour Tristesse il y a très longtemps et je n'avais pas mesuré alors tout le génie et la maturité de l'auteure qui m'ont sauté aux yeux quand j'ai lu l'an dernier Un certain sourire (son 2e roman écrit à 19 ans).
Le sujet : Dans un salon cossu de Poitiers sont réunis Antoine, Charlotte et Augusta. Le climat est tendu. Une histoire d'héritage les divise. Le frère d'Augusta a légué son immense fortune non pas à Charlotte, sa compagne, mais à un neveu lointain, Léopold, considéré comme un simple.Dès son arrivée, Charlotte en fait une proie facile. Dépossédé et transformé en esclave, ce bon jeune homme romantique va-t-il éviter que la comédie bouffonne qui s'esquisse ne vire soudain vers un dénouement malicieux et inattendu ? « Les violons, parfois, causent des ravages.
Une enfance australienne
Pourquoi je l'ai choisi : Finnigan et moi a été une de mes 3 grandes découvertes littéraires de l'année en cours. J'ai tout simplement été bluffée par ce (premier ?) roman et j'ai hâte de lire le 2e.
Le sujet : Adrian a 9 ans. Il vit dans une petite ville australienne, il adore dessiner, il aime les glaces, rêve d'avoir un chien. Il a souvent peur aussi. Peur des sables mouvants, des monstres marins et de la combustion spontanée. Ses parents ont disparu. Il est élevé par un oncle presque mutique et une grand-mère autoritaire. À l'école, son meilleur ami s'appelle Clinton, même si celui-ci l'abandonne très vite pour l'"intello" de la classe. Il y a aussi ces trois enfants, Zoe, Christopher et Veronica, qui, par une belle journée d'automne, sont partis se promener, et ne sont jamais revenus... Alors Adrian se demande quel est cet homme qui vient de s'installer en face de chez lui. Et pourquoi les volets restent clos. Dans cette bourgade étouffante où rien ni personne n'est innocent, dans cette famille repliée sur elle-même et un rien bizarre, Une enfance australienne raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire mais très curieux. Peut-être un peu trop... Tout l'univers étrange et poétique de celle que le magazine Elle avait comparé à Faulkner mâtiné de Stephen King. Un livre à déconseiller aux âmes sensibles.