Visite du Crans-Ambassador à quelques jours de son ouverture

Publié le 29 novembre 2010 par Danielle
Fermé depuis cinq ans, le Crans-Ambassador sera davantage qu’un hôtel. Il sera un «luxury sport resort» qui mêlera sport, bien-être et santé. GastroJournal l’a visité un mois avant sa réouverture annoncée pour le 17 décembre prochain. Nous vous proposons ci-après de retrouver l’article de Laurent Missbauer, qui s'est entretenu avec le directeur Jean-Marc Boutilly. Et qui annonce que l’hôtel serait complet du 23 décembre au 12 janvier.


Vue sur le Crans-Ambassador, photo prise le 18 novembre 2010.

Là, c'était avant le début des travaux.
Une ruche dans laquelle s’affairent plusieurs centaines d’abeilles. Cette métaphore sied parfaitement au chantier du Crans-Ambassador que GastroJournal a pu visiter la semaine passée en compagnie de Jean-Marc Boutilly, le directeur de cet hôtel emblématique de Crans-Montana. Avec sa silhouette reconnaissable entre toutes, le Crans-Ambassador a en effet joué pendant des décennies un rôle phare sur le Haut-Plateau. Que ce soit pour ses cures, garantes d’une exploitation annuelle de l’établissement, que pour ses congrès et autres conférences, à l’image du Gastroforum de GastroSuisse.
Rendez-vous des stars – Roger Moore y convoquait régulièrement la presse – le Crans-Ambassador a été racheté pour près de 16 millions de francs par le fils de l’une d’entre elles, en l’occurrence le Genevois Jean-Mehdi Azuelos, dont la mère n’est autre que la célèbre actrice et chanteuse française Marie Laforêt.
«M. Azuelos a eu l’élégance de prendre son temps pour faire de cet hôtel un magnifique resort dédié à l’épanouissement et au ressourcement», explique Jean-Marc Boutilly qui n’est pas un inconnu dans l’hôtellerie de luxe.


Jean-Marc Boutilly

Après avoir travaillé au Mirador au Mont-Pèlerin, au Lausanne-Palace et à l’hôtel des Trois-Couronnes à Vevey dont il a été le directeur au cours de ces six dernières années, Jean-Marc Boutilly relève depuis le 1er juin le défi du Crans-Ambassador. Un défi gigantesque si l’on en juge par le chantier qui est loin d’être terminé.
«Ce ne sont pas moins de 250 personnes qui se trouvent actuellement sur le chantier et qui y travaillent sept jours sur sept afin que l’hôtel puisse rouvrir le 17 décembre», précise Jean-Marc Boutilly.

Avec une bonne dose d’imagination, nous explique que cette pièce rectangulaire, absolument brute de coffrage, accueillera d’ici peu un espace dévolu aux applications de rhassoul, une «argile naturelle marocaine qui adoucit la peau et qui régénère l’épiderme en gommant ses cellules mortes».
Cet espace fera partie intégrante du «360 degrès», un lieu «d’exception» de 1300 m2 qui, sur trois étages, sera «dédié au sport, au bien-être et à la nutrition» avec piscine intérieure, jacuzzi extérieur, studios de pilates et de yoga, jardin de méditation, sauna, hammam, salon de coiffure, cabinet de dentiste et salle de sport.
«M. Azuelos, qui est un grand sportif, a pris du temps pour faire les choses avec un goût très poussé du détail», précise Jean-Marc Boutilly.

Ce goût du détail se retrouve dans les 59 chambres et suites – 69 d’ici une année – qui seront toutes orientées plein sud.
«Plusieurs d’entre elles seront communicantes et il sera même possible de privatiser des étages entiers», note le directeur.

Il entend ainsi répondre à la demande d’une clientèle familiale fortunée − notamment de Russie et du Moyen-Orient − qui fréquentait déjà l’hôtel avant sa fermeture en 2005.
Un soin tout particulier sera également apporté à la restauration. Celle-ci a été confiée au chef français Yannick Alléno. Ce dernier, crédité de trois étoiles Michelin à l’hôtel Le Meurice à Paris, dotera le Crans- Ambassador, par le biais de son concept STAY (pour Simple Table Al- léno Yannick), de nouvelles saveurs, mais aussi de chefs et d’hommes de salle qui «partagent sa vision».
Un «Café Hublot», du nom de la manufacture de montres chère à Jean-Claude Biver (GJ 39), accueillera les clients dès l’entrée de l’hôtel et toutes les chambres comporteront des œuvres d’art sélectionnées par Pierre Keller, le directeur de l’ECAL, l’Ecole cantonale d’art de Lausanne. Enfin, situé au pied des pistes, le Crans-Ambassador disposera d’un «pro-shop signé Lacroix» qui «préparera quotidiennement les skis des clients de l’hôtel». L’appellation de «luxury resort» ne devrait ainsi guère être usurpée. On relèvera enfin pour conclure que Jean- Marc Boutilly a annoncé à GastroJournal que l’hôtel serait complet du 23 décembre au 12 janvier.
  • Source: GastroJournal, article et photos signés Laurent Missbauer.
NB: les photos ont été prises le 18 novembre, depuis lors les travaux ont avancé vitesse grand V!

Quelques images qui laissent entrevoir ce que sera l'hôtel: