Une réponse d'experts
Le jugement de ces experts est rendu en fonction de 6 critères qui ne s'embarrassent pas de considérations marketing :
• Intérêt de la formule et efficacité
• Tolérance cutanée
• Plaisir d'utilisation
• Conformité de l'étiquetage à la réglementation
• Rapport qualité/prix
• Principe de précaution (potentiel toxique ou polluant)
Concrètement, vous trouverez quoi dans cet ouvrage ?
L'intérêt de ce livre est, certes, le classement de ces "meilleurs cosmétiques". C'est bien d'être guidé devant les linéaires des supermarchés, parapharmacies ou instituts de beauté. Mais il va aussi beaucoup plus loin en proposant de l'information liée à l'actualité : je vous parlais des nanoparticules, mais vous serez aussi quelles sont les derniers points de vue sur les sels d'aluminium ou les huiles essentielles. Il donne aussi des conseils d'utilisation : pour les bébés, "une crème pour le change ne doit pas forcément être utilisée de façon quotidienne ou régulière."
Leur site, un peu confus, donne pour exemple la protection solaire et l'utilisation par les marques de filtres tels l'oxyde de zinc ou le dioxyde de titane :
"Les filtres synthétiques assurent la protection cutanée en absorbant les rayons solaires. Quelques-uns sont suspectés d’agir en perturbateurs endocriniens, beaucoup ont un fort potentiel allergisant. Parmi ces derniers, certains ont été interdits par la réglementation ou délaissés par l’industrie cosmétique. Mais on en connaît d’autres (comme l’Octocrylène) dont la sécurité d’emploi est actuellement en cours de réévaluation par les autorités sanitaires françaises du fait des très nombreuses réactions allergiques liées à son utilisation, et dont l’usage est pourtant encore très répandu. (…) Les écrans minéraux, eux, réfléchissent la lumière et forment ainsi comme une barrière protectrice. Ils sont principalement deux : l’oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Mais pour naturels qu’ils soient, ils ne sont pas non plus tout à fait anodins. Si l’oxyde de zinc semble sans risque pour la santé humaine (il n’est dangereux que s’il est ingéré en grande quantité), il est avéré en revanche qu’il n’est pas dénué de toxicité pour les organismes aquatiques (forcément touchés à un moment ou à un autre si l’on se baigne enduit de crème solaire…)."Comme vous le lisez, l'information délivrée est plutôt sérieuse et, qui plus est, utile ! Alors, bonne lecture.