Dans le chapitre des interdictions d'usage en entreprise, nous connaissons largement les aspects positifs de l'accès aux réseaux sociaux (sérendipité pour les connaissances, les connexions par exemple) et également les limites d'efficience (distractions). Au final, laquelle des deux forces prend le dessus ? Il est aujourd'hui simple de contourner ceci, en utilisant son smartphone... plus ou moins discrètement. Ou plus directement via des échanges offline.
Jean-Nicolas Reyt a publié un billet en intégrant une information capitale issue d'une étude Forrester : "49% des employés déconseilleraient leur entreprise à leurs proches"
Impressionnant! Cela démontre l'impérativité d'aller de l'interne vers l'externe pour toute initiative d'engagement. Le point de départ reste les personnes à l'intérieur de l'entreprise. Elles sont là au quotidien, et disposent d'un bien meilleur point de vue sur l'entreprise que toute autre personne; avant de parler produits et services, les questions du sens et de la reconnaissance demeurent.
Par ailleurs, l'usage des réseaux sociaux ne s'arrête pas aux heures de travail et aux moments de présence dans les locaux. La conversation continue et a lieu malgré les volontés de contrôle.
Le double focus se révèle ainsi être une option viable.
Pour revenir sur les chiffres mis en avant dans l'étude, cela relève aussi des différents niveaux d'engagement. Il peut paraître utopique d'avoir *toute* l'organisation aux niveaux d'engagement les plus élevés; tout collaborateur satisfait n'étant pas forcément engagé. Cependant, cette hypothèse ne devrait pas constituer un frein mais un réel challenge.