Nous voici enfin dans le saint des saints. Mais avant de commencer la visite nous décidons de faire une halte par la cafeteria afin de nous restaurer (maudit estomac). Et là c’est le drame ! A 14h30 il ne reste plus rien à part 2 saucisses et de la salade verte pour 10€ ! Incroyable ! Nous sommes estomaqués (et le mot est choisi) par ce désastre culinaire. Ok la visite commence bien !
Après 4 feuilles de salade, c’est parti pour l’expo. Elle est composée de 4 espaces :
La première partie s’intitule : « Chefs-d’œuvre dans l’histoire ». Elle nous interroge sur la notion de chef-d’œuvre à travers le temps et retrace l’histoire des acquisitions du Musée national d’art Moderne.
Petite parenthèse d’histoire : Avant de se trouver au musée Pompidou de Paris, les œuvres d’art contemporain trouvaient refuge au Musée national d’art moderne situé au Palais de Tokyo. Hé oui avant d’être un musée tout space c’était LE musée d’art de Paris d’art.
Mais le moment le plus drôle c’est la salle consacrée à l’exposition universelle de Paris de 1937. Pour cette exposition, ce sont les Delaunay, Sonia et Robert, qui ont décoré le pavillon français. Et pour le pavillon espagnol, c’est Picasso qui s’est chargé de la déco et a, pour cela, créé son célébrissime « Guernica ». Donc quand tu arrives dans la pièce tu lis ça sur le panneau d’affichage à l’entrer. Et là tu te dis, « Non ce n’est pas vrai, Madrid a prêté Guernica, trop bien ». Donc tu avances dans la pièce, confiant et souriant, quand enfin tu tombes sur « Guernica » …. En point de croix. Oui, oui lecteur tu as bien lu, en point de croix. Madrid n’a surement pas voulu prêter le tableau et au lieu de se passer de cette œuvre charismatique, le conservateur a demandé à sa grand-mère de lui reproduire « Gernica » en tricot. A côté si on trouvait le costume de Cetelem cousu par les grandes mères que ça ne m’étonnerait pas (enfants de la télé, bonjour! Oui rappelez-vous de la pub !). Un peu de foutage de gueule quand même. Malheureusement je n’ai pas pu le prendre en photo L
La 2éme salle est un concentré d’œuvres qui s’intitule « Histoire de chefs-d’œuvre ». Ici on retrouve tous les courants en –isme : fauvisme, cubisme… J’ai trouvé cette salle un peu bordélique et pas forcément bien expliqué. Peut-être est-ce pour laisser au spectateur sa propre appréciation sur qu’est-ce qu’un chef-d’œuvre ? Mais bon, il n’y a pas forcément de grande œuvre comme on l’entend. Quelques Dali, Duchamp ou encore une installation de Louise Bourgeois. Au milieu se trouve LE lieu qui attire le plus de spectateurs : « le magasin de Ben ». C’est un magasin qui se trouvait à Nice que l’artiste illustrateur Ben (oui oui celui des agendas !) a créé pour vendre tout et n’importe quoi. Ce magasin a été entièrement reconstruit pour pouvoir faire le tour des musées. J’avoue ce magasin est attirant. Fait de bric et de broc, il ressemble à une maison de poupée ! Moi qui adore conserver des tas de trucs inutiles je trouve qu’il me représente assez bien.
Une petite pause les petits chats avant de reprendre la visite.
Photos : François Legaud