La 3éme salle intitulée « Rêves de Chefs-d’œuvre » qui est la salle qui regroupe les œuvres majeures de l’art du XXeme siècle. C’est la salle qui m’a le plus plu (Hé oui j’aime le beau !). Elle m’a plus tant par ses œuvres que par sa construction. Quand tu rentres tu es face à un mur coupé d’une fente par laquelle tu vois ou entrevois les œuvres accrochées de l’autre côté. Ainsi tu longes un couloir avec les explications et de l’autre tu as les œuvres. On retrouve un Kandinsky (mon chouchou), un Klein
Puis de l’autre côté de la salle, sont répertoriés tous les lieux d’expositions d’art contemporains en France avec leurs photos. C’est très intéressant de découvrir et de se rendre compte de la richesse de des lieux d’expositions de notre pays. On y découvre même la maquette de la future fondation Louis Vuitton. Un seul mot : Amazing !
Et enfin la dernière salle : « Chefs-d’œuvre à l’infini ». Nous sommes accueilli par le « vigile » à l’entrée qui nous dit « Si vous n’avez pas le temps pour cette salle ce n’est pas grave y’a rien d’intéressant ». OK, ça commence bien ! Il nous explique en effet qi cette dernière galerie accueillait il y a encore quelques semaines la collection Jazz de Matisse mais malheureusement cette collection n’était plus présente lors de notre passage car prêtée à un autre musée. Il ne restait plus que dans cette pièce que quelques œuvres d’artistes loufoque comme Christian Boltanski. Une salle, il est vrai, très peu intéressante.Donc pour résumé, le musée Pompidou de Metz est à visiter pour son architecture assez impressionnante et pour l’architecture intérieure. L’exposition en place a le mérite de poser la question de « qu’est-ce qu’un chef d’œuvre » mais n’y répond de façon assez ludique à mon goût. Tout reste suggéré mais rien n’est vraiment expliqué et ce qu’il faut je pense avec l’art contemporain c’est réellement expliqué la démarche artistique des artistes. Et je pense réellement que les œuvres manquantes par rapport à l’exposition d’origine font défauts notamment le triptyque de Miro qui n’a maintenant qu’un seul tableau, dommage.
Dernière critique : quand on connait le centre Pompidou de Paris et sa myriade de pièce de maitres, les œuvres présentées à Metz font pâle figure. Un Warhol, un vrai Dali, un Picasso ? A croire que les musées français veulent bien délocaliser mais que les belles choses doivent rester à Paris ! A vérifier ou pas avec le Louvres 2 de Lens.
Photos : François Legaud