L’actualité de la semaine sous tous les angles …
Politique
Le duel de la semaine
Hervé Morin - Jean-Louis Borloo
Voilà deux centres qui n’arrivent pas à trouver le bon milieu.
Hervé Morin qui semble vouloir prendre son envol, estime que les centristes sont étouffés par l’UMP
Jean-Louis Borloo veut réunir tous les courants dans une démarche peut être plus proche du parti présidentiel.
Si l’on rajoute François Bayrou, ni droite, ni gauche, le centre prend des airs d’une grenade temporisée qui va exploser à moyen terme.
Le point faible d’Hervé Morin est son manque de notoriété face à François Bayrou et Jean-Louis Borloo, un handicap à surmonter en moins 18 mois.
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Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP, crée République et Territoires dans le palais du Sénat :
Cette initiative s'inscrit dans le prolongement du cercle de sénateurs qui se réunit chaque semaine depuis deux ans et a exprimé à diverses reprises sa différence tant en ce qui concerne la réforme de la taxe professionnelle que les politiques relatives à l'emploi, la santé ou les territoires.
Gérard Longuet, que l’on disait ministrable, a le sentiment aussi d’avoir été maltraité.
Si les sénateurs commencent à gronder la majorité peut être entraînée dans des tourbillons loin d’un ciel clément.
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Noël Mamère, député Europe Ecologie-Les Verts, n’est pas sur la longueur d’onde que Nicolas Sarkozy ou Jean-Luc Mélanchon envers les médias :
Je pense que quand les hommes politiques commencent à s'en prendre aux journalistes, ça sent mauvais.
En effet, quand les politiques veulent se faire remarquer, soient, ils posent pour tel ou tel journal, ou encore, créaient le buzz en lançant des invectives, mais en définitive, ils se servent toujours des médias pour leur personne.
Alors, une retenue serait de bon aloi !
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Jean-François Copé vient de voir continu à prendre le pouvoir à l’UMP
Après sa réussite pour présider le parti majoritaire, son plus proche collaborateur, Christian Jacob vient d’être élu président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Voilà une équipe de choc, prête à viser les marches les plus hautes, si ce n’est en 2012, ce sera en 2017, le temps de bien huiler la machine à gagner, pas sur que le président voit ça d’un œil bienveillant.
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Coup de gueule
Le pacte Martine Aubry, Dominique Strauss Kahn et peut être Ségolène Royal fait crier sur les toits en prévision des primaires :
Laurent Fabius dans le Parisien-Dimanche essaie de temporiser ses camarades :
Gardons notre calme et travaillons sur le fond.
Et dit avec justesse :
On n'est pas candidat aux primaires pour faire un tour de piste et passer à la télévision.
Si on prend du recul, on peut se dire une chose :
S’il y a trop de candidats à la candidature, qu’elle sera le pourcentage des deux premiers entre 15 et 25 %, pas de quoi être fier de devenir l’un des finalistes.
Aussi, si pacte il y a , où se trouve le mal, il vaut mieux un ticket entre leaders d’un côté, et outsiders de l’autre, afin d’avoir une base solide et non un sol mouvant qui prêterait à polémique.
Une élection, n’est jamais acquise, il peut y avoir un ou des favoris, mais qui à force lassent la base, et dans l’inattendu un joker peut surgir.
Les prétendants du PS, feraient bien de se raisonner au lieu de batailler avant de créer un machine à élire face à l’UMP qui est déjà presque en ordre de marche.
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A la semaine prochaine …