M. Dufaux-Delamotte, expert-comptable, élu de la communauté urbaine de Bordeaux, est un spécialiste des finances des multinationales. Il viendra nous aider si besoin. (photo JCH)
Je viens de lire l'article de Patrick Robert sur son blog (voir ma blogoliste) et je dois dire qu'il m'enchante. Non pas tant parce qu'il dit du bien de l'association que j'anime avec un groupe soudé et solidaire mais parce qu'il a compris, comme citoyen, qu'il devenait urgentissime de s'intéresser au contrat liant la CASE et la multinationale Véolia. Et d'aller y voir de très près.
Au cours de l'assemblée générale de l'Association pour l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement, j'ai rappelé le contexte juridique et financier dans lequel s'inscrit ce contrat. J'ai souligné combien il était vital que les citoyens s'emparent d'un dossier dont les aspects techniques ne doivent pas rebuter ceux qui souhaitent connaître le fonctionnement de la machine à profits au fonctionnement duquel il convient de mettre un terme.
Patrick Robert est très gentil d'imaginer qu'une association dotée d'un budget annuel de 537 euros pourrait être le grain de sable apte à enrayer une mécanique de 34 milliards d'euros de chiffre d'affaires ! Il s'agit bien là d'un humour raisonné. Comme je l'aime. Spécialiste des budgets des entreprises privées, Patrick nous fera savoir par quels chemins en zigzags Véolia réussit à faire que des élus croient ses dirigeants sur paroles et ne s'inquiètent pas plus que cela de contrôler leurs affirmations.
Notre association n'est pas une pseudo-association comme le voudrait le président de la CASE dans ses délires les plus abracadabrantesques. Elle est composée de citoyens et d'élus responsables, ardents défenseurs des services publics et de l'argent public. Elle lutte pour une eau claire, transparente, dont la facture sera un jour buvable.