C'est par un après-midi parisien, le froid nous chasse de la chaussée et l'on finit donc irrémédiablement dans un de ces magazins bondés de gens, venus comme nous pour certains, juste pour être au chaud. Mon refuge à moi, ce fut la FNAC, celle de Montparnasse plus exactement.
Petit tuyau pour les non connaisseurs, allez à l'étage -1 de ce magazine, et vous découvrirez un endroit très chaleureux où l'on est bien assis. On peut y déjeuner, prendre un café ou assister quelques fois à des conférences ou show cases organisés par la FNAC.
Ce jour la, beaucoup de monde s'était entassé à cet endroit pour admirer et écouter leur star Kali, celui qui voit la vie comme une truite arc-en-ciel qui nage dans son coeur. Interviewé par un journaliste maison de la FNAC, Kali a parlé de sa vie, de son dernier album, de ses textes et de son univers. Mais ce qui a retenu mon attention, c'est qu'il a dit qu'il a chanté et écrit des chansons juste pour ne pas deveni fou après une rupture qui a emporté de lui le frais et le fou. Ce garçon donnait à voir une réelle sensibilité et une émotion réelle en évoquant sa vie, vue de l'angle d'un échec amoureux, un échec qui visiblement a produit un être sensible, créatif, ayant gardé un humanisme quotidien et une aptitude au partage de sens.
C'était un hasard total, je ne suis pas resté jusqu'au bout et j'ai laissé Kali à ses fans premiers, je m'en suis allé en méditant cette "rupture créative" dont il a si simplement mais si intensément parlé. La rupture a donc véritablement une énergie, ça doit être pour cele que j'ai toujours préféré les histoires d'amour qui finissent mal, en somme toutes les histoires d'amour...