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Le mardi c’est permis !

Par Katchoo86

A toutes celles et ceux qui ne connaissent pas encore l’extraordinaire série télé Legend of the Seeker, la chaine sur la TNT NT1 diffuse la saison 1 à raison de 5 épisodes par soirée à partir de mardi prochain. Alors installez vous confortablement sur votre canapé, faites chauffer le popcorn, et laissez vous envahir par la beauté fulgurante des paysages néo-zélandais, par les combats épiques, les courses poursuites à cheval, les muscles saillants de Craig Horner (pour les filles), la prestance et l’aura de Bridget Regan (qui ferait une idéale Wonder Woman, mais ça c’est une autre histoire, et si vous préférez les blondes, vous ne serez pas déçus dans la saison 2), l’humour de Bruce Spence. Bref, c’est le dépaysement total, une bouffée d’oxygène à mille lieues des autres séries diffusées actuellement à la télé.

Le mardi c’est permis !

Le site web Excessif.com dans son dossier sur cette série a même répertorié 5 bonnes raisons de la regarder :

1 – Un casting au-delà des espérances
A la lecture des romans, il pouvait sembler impossible de trouver des comédiens répondant à l’ensemble des descriptions correspondant à leurs personnages respectifs… Pourtant, Craig Horner s’avère tout simplement parfait en héros classique, aussi intrépide que séduisant, tandis que Bruce Spence possède littéralement tous les attributs dont doit faire montre tout digne Sorcier du Premier Ordre : physique, charisme, voix grave et douce à la fois… qu’il offre à Zedd avec un naturel désarmant. Mais la palme revient sans conteste à la magnifique Bridget Regan, que l’on jurerait toute droit sortie des pages enchantées de Terry Goodkind… Son interprétation de Kahlan est d’une justesse sans faille : qu’elle soit, tour à tour, guerrière et Mère Inquisitrice, amoureuse ou furieuse, ou tout simplement femme… Des qualités que l’on doit d’ailleurs tout autant attribuer à l’étonnante Tabrett Bethell pour sa personnification de Cara, à l’occasion de la saison 2.

2 – Le grand retour de l’héroïsme face au despotisme
Le parcours initiatique de Richard Cypher repose, comme il se doit, sur les bases des contes les plus classiques : un jeune héros parti de rien se découvre progressivement des talents insoupçonnés et une destinée d’exception, au prix de bien du courage et de sacrifices… A l’heure où les séries (et le cinéma) favorisent finalement bien plus la noirceur, le pessimisme, les antihéros ou les personnages torturés en tout genre, voir ainsi le Bien se dresser à nouveau contre le Mal dans sa plus simple expression peut tout autant être assimilé à un acte de courage de la part des créateurs et des scénaristes… N’hésitant pas à aller à total contre-courant des tendances actuelles, ils confèrent ainsi à leur show une légère brise toute droit venue des eighties à la faveur d’un panache des plus revigorants.

3 – L’authenticité des Midlands
Tournée en grande partie dans les somptueux décors naturels qu’offre la Nouvelle Zélande, la série – filmée en HD – affiche une évidente beauté visuelle et un grand sens de l’esthétisme ; y compris via son approche des effets spéciaux qui, malgré quelques châteaux, paysages ou autres créatures générés par images de synthèses, privilégient les maquillages et les effets de plateaux aux rendus plus réalistes. Malgré un budget TV forcément serré, tout y est parfaitement mis en oeuvre pour refléter une réelle crédibilité à ces récits pourtant hors du temps.

4 – Une adaptation à la fois libre et respectueuse
Bien qu’elle n’hésite pas à emprunter des chemins parfois radicalement différents de ceux parcourus, à l’origine, au fil des pages des romans de Terry Goodkind (constituant la saga préalablement intitulée L’épée de vérité) la série reste une représentation plutôt fidèle des enjeux et des intentions romantico-guerrières de l’auteur vis-à-vis de ses personnages et de l’univers fantastiques au sein duquel ils évoluent. Qui plus est : lecture et visionnage se répondent avec autant de verve pour mieux susciter un engouement commun ; chacun apportant son lot de surprises et d’aventures inédites.

5 – De la télévision comme on n’en fait plus
L’Aventure… Avec un grand A. De celles qui vous font croire à l’impossible et ravivent, comme par magie, votre âme d’enfant… En choisissant de renouer ainsi avec un univers bien trop souvent délaissé par le petit écran, les illustres pères d’Hercule et de Xena continuent d’offrir une place de choix à la véritable Fantasy au sein d’un panorama télévisuel pourtant toujours plus porté sur le réalisme et la provocation. Avec ses 22 épisodes annuels, c’est autant de quêtes trépidantes où s’enchaînent sans relâche bravoure, abnégation, amour impossible, humour, rédemption, ou encore sorcellerie blanche ou noire, qui font assurément de la série l’une des plus rafraîchissantes de ces dernières années.

Même Lucy Lawless herself en a fait la promo à l’époque (normal, son mari est producteur de la série) dans cette vidéo où vous pouvez découvrir, histoire de vous mettre l’eau à la bouche, les 8 premières minutes de l’épisode 1.

Le mardi c’est permis !

Que vous dire de plus ? Ne me demandez pas ce que je vais faire mardi soir ! Tout ce que j’espère c’est que la série aie le succès qu’elle mérite en France, et que NT1 enchaîne sur la saison 2 (j’en bave d’avance).

Le mardi c’est permis !



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