Harry Potter et les reliques de la mort -Partie 1-

Par Silice
[ Salutations à tous, je tiens à faire un petit point avant de commencer une "critique" de ce film ; en effet, je vais sans doute la réécrire lorsque j'aurai vu le film une seconde fois car je l'ai vu dans de si mauvaises conditions que je n'"ai pas du tout apprécier ma séance. Vous savez lorsque l'on est dans une salle de cinéma blindé, il y a forcément des cons, ceux qui font parti des 3% de la population qui ne suivent pas les règles et qui ennuie les 97 autres %, alors, ça énerve et puis en plus, on a l'impression d'avoir perdu de l'argent. Ça ne m'aidera donc pas à être clémente avec ce film dont je n'ai pas ressenti l'atmosphère. Et ça peut s'appliquer pour tout film. ]
Bref, revenons à cet avant-dernier film Harry Potter. Il se différencie énormément des autres, en effet, si les héros sont en danger et toujours oppressé par une autorité qui fait de plus en plus peur et pas besoin de chercher plus loin que la seconde guerre mondiale pour trouver les influences de J.K. Rowling, ici, Harry, Hermione et Ron ne vont pas aller à Poudlard, en effet, comment l'ennemi public number one pourrait bien aller dans l'école de sorcellerie ? De plus, c'est le grand retour d'Ombrage et de Rogue : pas question de se repointer à la maison Harry... C'est triste, on sait.Donc, si l'ambiance scolaire, ses cours et ses règlements plus ou moins contraignants sont partis c'est pour laisser place à plus de profondeurs dans le récit, moins d'humour, plus d'action et cette certitude : les 3 amis sont seuls et ils ont beau avoir dix-sept ou dix-huit ans, va falloir qu'il se débrouille pour éradiquer tout mal d'Angleterre et ouais là... c'est le combat final, ou presque, on dira que c'est la première partir du combat final. Malgré ce que peuvent dirent certains, j'ai trouvé les touches d'humour très rares, on ressens plus le danger et la mélancolie que jamais (lorsque chacun des personnages doit presque faire ses adieux aux autres membres de sa famille). Le mal est au pouvoir (oula, ça me fait penser à une chanson de Manau tout ça...) et va falloir faire avec. Le danger est omniprésent durant tout le film mais au fond, lorsque l'on regarde le film de loin, on s'aperçoit qu'il ne s'y passe pas énormément de chose.Il y a beaucoup de chose à dire de ce film, il navigue entre moment de tension et d'ennui pour certains spectateurs vu le nombre de soufflements que j'ai pu entendre mais on nous balance dans des paysage plutôt sympa et je crois sans vouloir trop me mouiller que beaucoup de scènes ont été tournés en Irlande ou dans des paysages qui y ressemblent bien...Les Mangemorts sont plus présents que jamais et c'est plutôt un bon point pour ce film qui prend toute une autre dimension, ainsi il y n'y a pas qu'une demi-douzaine de "méchants" mais bien tout une société.

J'avoue adorer le pantalon du mangemort dans cette scène.


La grande progression faites par David Yates est dans la cohérence du récit, les scènes s’enchaînent avec fluidité, sans coupure brutes comme on a pu le voir dans les deux et même les trois derniers films. Mais c'est aussi coté acteurs que l'on voit une belle performance, Rupert Grint quitte définitivement son aspect stupide drôle et gamin pour un rôle plus sombre, plus renfrogné qu'il joue très bien, alors qu'Emma Watson et Daniel Radcliffe jouent avec bien plus de finesse que dans les derniers film (surtout Emma qui n'était pas toujours excellente...), quant à Tom Felton, sans dire grand chose nous jette un sacré beau jeu d'acteur à la figure tout en non-dit (pas bien difficile à comprendre le non-dit... ça reste Harry Potter et si on n'est pas pris pour des cons, ça visa pas non plus les prix Nobel)Les images que ce soit en milieu naturel, à Londres ou du studio sont très belles.Si le septième livre a été séparé en deux films, c'est sans doute pour que Warner Bros gagne un max d'argent mais on ne peut vraiment leur en vouloir car en redécouvrant un récit que j'avais à moitié oublié, je me suis aperçu qu'il y avait beaucoup d'éléments à traiter dans ce livre (comme dans les deux derniers soit dit en passant) et la deuxième partie risque d'être très riche en flash back, histoire et action.Ce film est donc définitivement plus adulte que les autres et d'ailleurs, si vous avez des gamins de moins de 11 ans, éviter de les amener, ils risquent de ne pas forcément comprendre et surtout d'ennuyer tout le monde dans une rayon de 8 sièges autour d'eux. Bon et bien, on a plus qu'à attendre pour la deuxième partie (malheureusement en 3D) qui s'annonce explosive si elle est aussi cohérente que celle-ci.
16/20
Silice