La guerre du Churros a été lancée par la municipalité PS de Strasbourg. « No pasaran », los Churros ! Le marché de Noël doit retrouver son identité. Le vœu municipal est clair « pas de churros dans nos allées ». Il fallait donc y aller voir soi-même et comprendre par où passe le réenracinement de la festive période.
Pour ma « non inauguration », je commence par la place Broglie. De statuettes et des lampes de chevets sont proposées sur un stand. Elles viennent de Belgique, du Luxembourg sans que je puisse savoir si elles sont passées par ces pays ou si elles y sont fabriquées. J’avoue ne pas connaître l’industrie luxembourgeoise.
Une envie de vin chaud, celui d’un stand est à base de Bordeaux. Sera-t-il à base de vin d’Alsace en 2011 ? Côté guirlande, décorations, le Made in China reste présent. Du « taf » pour l’équipe municipale. Tel stand propose des « pizzas » ! Je ne fais pas le rapport entre la pizza tolérée et le pannini interdit.
On tente de me vendre un « chapeau de Noël », mais le vendeur ne sait pas d’où cela vient « Pas cher » me dit-il.
Je songe aux « churros », l’ancienne nourriture des bergers et pasteurs espagnols interdits de Strasbourg. J’aimerais être dans une ambiance « zen ». Pas de soucis, des stands sont là pour cela.
Autant dire que l’interdiction du Churros fait bizarre.