Tony Blair invité du conseil National de l’UMP, et vous apercevez sous une lumière crue la profonde différence entre les modernes et ceux du passé.
Pour qu’une rencontre ait lieu il faut un invitant et un invité … Dans cette affaire l’UMP lance l’invitation et Tony Blair l’accepte. Pourquoi faire un procès plus féroce aux uns qu’àux autres?
La vétusteté du PS apparaît à cette occasion sous un éclairage aveuglant. Ce grand parti en est encore à considérer la politique comme une lutte implacable d’énnemis inexpiables, sans aucune nuance : “tout blanc d’un côté … tout noir de l’autre …” Il en est encore à faire croire à des “fractures irréductibles” dans l’espoir de conserver un “fond de commerce” ringard.Tony Blair est une grande figure de la politique internationale de ces dernières années, il est normal qu’en dépit des divergences, un parti de gouvernement est plaisir à l’entendre s’exprimer. De même une forte personnalité comme Blair n’a rien à craindre d’affirmer ses convictions publiquement. Ou est donc le drame supposé d’une telle rencontre au cours de laquelle chacun demeure ce qu’il est mais se livre à l’échange d’idées ? :
Tony Blair :
Aux Etats-Unis je serais démocrate, au Royaume-Uni, je suis travailliste, en France je serais…. probablement au gouvernement”, a plaisanté, dans la langue de Molière, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, déclenchant les rires des quelques 2500 cadres et militants de l’UMP réunis au Palais des sports de Paris samedi 12 janvier. “Non, je plaisante, s’est repris plus sérieusement l’homme du New Labour (parti travailliste rénové), je serais au Parti socialiste, aux côtés de ceux qui ont à cœur de le transformer.”