On aime bien les cartes blanches, les expos-photos, les endroits un peu artys. On aime bien la musique, on aime bien Vincha Backpacker et son style inimitable entre rap et chanson. On aime bien ses chemises à carreaux et son compère Son Of A Pitch. On aime bien les endroits où il fait chaud surtout quand dans les rues il fait -8000 degrés. Donc, forcément on ne pouvait pas rater la carte blanche de Vincha Backpacker, surtout quand celle-ci se trouve dans un lieu atypique : la Fonderie de l’image.
La soirée commence avec la projection de court-métrages réalisés par Chloé Mazlo. Déjà on est fan, et pour en savoir plus sur cette artiste, ça se passe sur son site officiel. Ensuite, place à la musique. Avant que Vincha Backpacker monte sur scène, Lili et Jean et Patrick Biyik sont chargés de mettre l’ambiance.
Lili et Jean, on ne connait pas : c’est du jazz version cabaret vintage. On aime ce côté doux et moelleux qui se dégage de l’univers feutré des deux individus. En fermant les yeux, on jurera se trouver propulsés dans un de ces vieux films américains des années 30. On aime beaucoup, mais à petites doses ! Parce qu’au bout d’un moment, le jazz doux et moelleux c’est long et ça en devient presque soporifique. C’est donc, avec grande joie qu’on attend l’entrée en scène de Patrick.
Patrick Biyik, vous savez très bien de qu’il s’agit ? C’est le beau gosse en legging multi-colores des Twin Twin. Sauf que ce soir-là, Patrick est en solo sans ses deux jumeaux pour présenter ces morceaux à lui : un mélange entre rap, reggae, rock, le tout saupoudré des irrésistibles beat-boxes comme il en a le secret. Le seul problème de la soirée : une pédale de sample enrhumée qui refuse de travailler. Qu’importe, en roue libre et en acoustique Patrick enchaîne et assure son set. Si le set de Lili et Jean était très long, on a l’impression que celui de Patrick était bien trop court !
C’est à Vincha d’entrer sur scène accompagné de Son of A Pitch. Il y a du monde à la Fonderie de l’Image, ça saute dans tout les sens. Vincha est en forme et dès le début de son set à lui il est à 300%, tellement qu’il fera tombé la veste au bout d’un titre. Le public aussi est très dansant et très chantant. On l’entendra d’ailleurs reprendre en chœur le fameux refrain de « Demain Promis J’arrête« . On aime toujours autant ses textes parfois tordants, parfois virulents. Vincha agrémente son set de quelques surprises : il invite sur scène Patrick et d’autres guests le temps de quelques titres. Nous ? Nous n’avons malheureusement pas pu rester jusqu’au bout du set, mais on viendra sans faute l’applaudir le 13 décembre au Réservoir ! Vincha, un cocktail rap/chanson à écouter sans modération !