Encore une note sur les toquantes ; et bien oui, que voulez-vous, ça m'évite de réfléchir aux déclarations papales sur l'usage du préservatif ou sur l'affaire Karachi.
Ne l'achetez pas ! Une raison à cela ? Au moins 2. Première raison (pas la plus essentielle : les articles ne sont pas d'une grande richesse. On apprend pas grand chose.
Deuxième raison. Et là, cher lecteur, on touche au coeur de l'amour qu'on peut avoir pour un garde temps. La "philosophie" de l'Express sur la nature de cette passion. Lisez plutot ce qui suit, extraits de l'édito "Pourquoi aime-t-on les montres" de Paul Marzouk :
"...
D'abord et avant tout parce que c'est un objet visible, placé à un endroit stratégique. Dès que l'on parle, on bouge les mains et la montre apparaît. Il faut moins d'une minute à une personne qui vous connaît - même mal - pour vous dire, en regardant votre poignet : "Dis donc, ça va pour toi !"
...
"
Heu, tout faux mec. C'est bon pour les ballerines qui portent des copies made in China achetée dans un bouiboui à Bangkok, Casa, Ventimille ou sur Canal Street.
Je crois que l'amour de l'artisanat qui vient du jura suisse est intimement un plaisir très égoiste qui n'a que peu à voir avec le show off. Oh, bien entendu, on ne cache pas pour autant son poignet lorsque l'on aime les montres avec passion, mais pas d'exhibition malsaine. Le plaisir est ailleurs.
Lorsqu'en réunion, on suit du regard la course continue de la trotteuse d'une sub date. Ou que l'on rêve au paturage qu'apercevait l'artisan helvète par la fenêtre de son atelier alors qu''il assemblait l'une des 364 pièces du calibre 3126/3840 de son Audemars Piguet. C'est ça mec l'amour des montres.
nm.