Puits Saint-Joseph - Saint-Eloy-les-Mines - Puy de Dôme

Publié le 27 novembre 2010 par Gérard Charbonnel @gcharbonnel
Le 31 Décembre 1977 marqua officiellement la fin de l’extraction et ce ne fut que quinze jours plus tard que cessa toute activité productrice des mineurs de fond. La mine, qui avait en un siècle fait d’un petit bourg agricole une cité industrielle forte de 6.000 habitants en 1977, s’est éteinte doucement au fil des années.
La mine comptait près de 3.000 mineurs en 1947 et plus que 44 mineurs et 55 personnes le jour de la fermeture. Elle n’embauchait plus depuis 1958 mais l’amélioration des résultats de son exploitation a permis son maintien jusqu’à l’épuisement du gisement.
Pourtant, même après la fermeture des mines, la ville de Saint- Eloy continuera pendant longtemps à porter les traces de son activité. Des quartiers entiers d’habitations ont disparu. Quelques maisons subsistent encore, cerclées de fer.
Après la fermeture des mines, s’en suivit la démolition des '' vestiges miniers '' qui présentaient un danger. Cette destruction avait déjà commencé un demi-siècle plus tôt, avec la disparition de la célèbre cheminée du Puits du Manoir.
Le 8 juin 1983, sous la charge des artificiers, disparaissaient les imposantes structures qui entouraient le Puits Saint-Joseph.
Il ne subsiste aujourd’hui que le chevalement du Puits Saint-Joseph, seul survivant d’un glorieux passé au pied duquel une stèle a été déposée en hommage à la grande famille des mineurs.
Photographie réalisée en Août 2066 avec Minolta DImage Z1.