On ne la soulage même pas et on la laisse mourir.

Publié le 27 novembre 2010 par Suzanneb

Rester en vie ! 

En santé comme en d'autres domaines:
Nos représentants élus DEVRAIENT NOUS PROTÉGER contre l'appétit des industriels... mais ils préfèrent se remplir les poches !

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2010

Par suzanne

Les vieux peuvent crever

Vous avez entendu parler de l’histoire de Mme Thérèse De Repentigny ? Transportée en ambulance à l’hôpital St-Luc, la septuagénaire se plaignait de maux de ventre aigus et souhaitait être médicamentée, en vain. On ne lui a donné aucun médicament pour calmer ses douleurs. Elle s’est effondrée moins de six heures plus tard et n’a jamais pu être réanimée.

PIRE ENCORE !!! suite à un appel de l’hôpital, une de ses filles s’est présentée aux urgences, elle est entrée dans la chambre pour constater, en la caressant, que sa mère était morte… PERSONNE NE LUI AVAIT DIT!!!

Voilà peut-être ce qui nous attend, vous et moi, baby boomers. Un de ces jours nous aurons besoin de soins, nous présenterons à l’hôpital et pendant que le plus gros du personnel grattera du papier aux étages supérieurs, on crèvera la bouche ouverte.

Nous aurons peut-être droit à une médaille pour «services rendus à la nation» pour avoir fait économiser des milliers de beaux dollars en soins et hébergement de santé.

Que les autorités aient le courage de leurs ambitions, qu’ils ferment carrément les hôpitaux et qu’ils achètent des sacs funéraires… ils se sont pratiqués l’année passée.

TVA Nouvelles a appris que Thérèse De Repentigny, 79 ans, est décédée mardi dernier après avoir attendu six heures dans un corridor de la salle d’urgence de l’hôpital Saint-Luc. La septuagénaire se plaignait de maux de ventre aigus et souhaitait être médicamentée, en vain.

Selon la famille de Thérèse De Repentigny, la dame a été transportée en ambulance au centre hospitalier vers 18 heures. Elle demandait sans cesse des médicaments pour atténuer ses maux de ventre, sans jamais en obtenir.

La situation s’est détériorée un peu moins de six heures après son arrivée, soit peu avant minuit le soir même. Thérèse de Repentigny s’est alors effondrée. Elle n’a jamais pu être réanimée. La version de la famille a été confirmée avec des témoins présents dans la salle d’urgence au même moment.

De plus, la famille n’aurait pas été mise au courant dès les premiers instants de la mort de la dame. Une autre des filles de la septuagénaire s’est rendue à son chevet le soir de sa mort. Elle aurait eu la permission d’entrer dans la chambre où était sa mère, mais on aurait oublié de lui dire qu’elle était décédée.

«Je me suis approchée pour la flatter, pour lui flatter les cheveux, dit-elle. Quand je suis venue pour l’embrasser, elle était morte. Mais personne ne me l’avait dit qu’elle était morte. Personne me l’a pas dit quand je suis entrée à l’hôpital qu’elle était morte.»

La porte-parole de l’hôpital a confirmé que la dame est bel et bien décédée à l’urgence. Une enquête a été instaurée afin de faire la lumière sur ces événements. «C’est quelque chose qu’on prend très au sérieux. La commissaire aux plaintes va rencontrer les membres de la famille et le personnel soignant», explique Irène Marcheterre, directrice des communications au CHUM.

C’est la deuxième fois en moins d’un mois que TVA Nouvelles met à jour une situation de la sorte dans un hôpital de la région montréalaise. Le 30 septembre dernier, André Desjardins, est décédé dans les bras de sa soeur à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont après avoir attendu sept heures à l’urgence, sans obtenir de soins.

LCN – 15 novembre 2010

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Références pour ce billet

  1. LCN - Il meurt dans les bras de sa soeur à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont
    http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/nosexclusivites/archives/2010/10/20101018-142657.html
  2. LCN – Hôpital Saint-Luc - elle meurt à l'urgence - 15 novembre 2010
    http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/nosexclusivites/archives/2010/11/20101115-161152.html