LIGHTNIN' GUY & THE MIGHTY GATORS au GC Essegem à Jette, le 26 novembre 2010

Publié le 26 novembre 2010 par Concerts-Review

Le live précédent de  Lightnin'Guy & The Mighty Gators   ayant été retiré du commerce pour de sombres raisons juridiques, le natif d'Aartrijke décide de refaire le coup on stage les 30 et 31 août dans le temple du blues belge: le Banana Peel à Ruiselede.
La plaque s'intitulera 'The Banana Peel Sessions' et une kyrielle d'invités de marque prêteront main forte aux  Gators: Guy Forsyth, Aminata Seydi, Pieter van Bogaert e.a....
Pour promouvoir ce bel objet, Guy Verlinde décide de parcourir toute la Belgique, il lui fallait une date bruxelloise.
Le tout jeune collectif, Brussels Blues Society  , signe la clique et choisit de les faire jouer dans ce qui fut le meilleur club roots de la capitale:  l'Essegem à Jette.
Le regretté Guido Van Pevenage (décédé en 2007) y fit venir des centaines d'artistes de renommée.
Pas mal de bluesfreaks avaient la larme à l'oeil en descendant dans la cave du centre culturel local et, à 20h55', après un bref discours d'introduction, aussi savoureux que les sermons de Luc Toogenblik, le quartet entre en piste: Guy aux vocals, harmonicas, guitares et déhanchements Elvis the Pelvis- le sobre et racé Willy Devleeschouwer aux guitares 12 cordes, aux backing vc. et à la mandoline- le brumeux Karl Zosel à la basse et backings et le capitaine de l'équipe de baseball de Deux-Acren, un playboy notoire, copain de Kojak et de Columbo, le jovial Thierry, tu la connais celle-là, Stievenart, à la batterie!
'Help me' un Chicago blues pour s'échauffer.
Sais pas s'il y a beaucoup de bois du côté d'Aartrijke, mais le brave Guy sort la tronçonneuse ' Crosscut Saw' du Roi Albert.
Willy charcute joyeusement, la rythmique matraque en mesure: des méchants!
'Me and my blues' , un slowblues dramatique ...you can try to knock me down...me relèverai encore plus fort qu'avant... à qui est destinée cette tirade?
Un petit Southern rock pour varier les plaisirs: 'Love light shine' qui ouvre les sessions enregistrées.
Time for some funk: le juteux 'Soul Jivin' , on reste dans le danceable r&b avec 'Lovestrong' légèrement pompé sur le 'Long Train Runnin' des Doobie Brothers .
Thik, tchik, tchik... ça chatouille sous la ceinture. Hey James, ça va du côté du paradis... wah wah wah... sex machine.
Godv. c'est plus performant que mon lave-linge acheté chez Vanden Borre.
Une ballade country nostalgique en hommage au village l'ayant vu naître ' Fallin for you'.
Un nouveau rock sudiste 'I will rise' : le Phénix ressuscité planera en paix au-dessus de la Terre...
'Mojo Boogie' Willy en action c'est pas une baleine échouée à Saint-Malo!
Un petit dernier avant la pause ravitaillement, un shuffle aux relents jazzy ' Crazy 'bout my baby'.

Set 2
Les dix minutes solo à la slide: 'Voodoo Child' le dernier titre d' 'Electric Ladyland' et le Sam Cooke 'Bring it on home' . Brussels, please say 'yeah' 'yeah', message reçu, les gars derrière moi s'époumonent, un dentier atterrit dans la Palm de Jacqueline.
Pas grave, le mec a gagné un voyage à Benidorm, Steven, qui avait participé au concours en suçant une pastille Valda, se console en avalant une Duvel.
Revoilà les alligators, Mandoline Willy & co nous amènent au cabaret Baal-zébub 'If you walk with the devil' .
Les compétents politiciens de notre fier royaume m'ont inspiré le country rock 'No Time to Waste'.
Guy, écoute, menneke: chi va piano va sano!
Jette dansera le boogie , c'est pas parce que Renaud Patigny a invité Pierre-Alain Volondat à Etterbeek qu'on va se priver: ' Hipshake' , un titre pédagogique, dixit Curieus Walter.
Tu connais les pas du 'Gator Bop' ?
C'est pour les sauriens, on est végétarien, ket!

J'avais 19 ans, m'achète une cage d'occase, une Seat Marbella: 4 roues, un volant, des sièges... mais bordel de merde, pas d'autoradio, on va vous jouer un cruisin rock ' Rock'n roll on my radio'.
Suis parti à la New Orleans, ai bu pas mal ' Drink a little poison before you die'.
Dans un cimetière du coin, ai rencontré Marie Laveau.
Guy, j'aime pas le veau doux et explique un peu ce que les marching saints fichent là-dedans!
'Junko Partner' on reste dans les marécages.
Dedju, c'est bien beau, mais le temps paxe, une dernière et tous au dodo: ' Let's have a party'.
L'Essegem apprécie la petite sauterie: ça boit, ça gueule, ça saute, ça bat des mains... résultat le fût de Maes is leeg, c'est malin, j'avais une petite soif!
Steven, débarrasse ta table, gamin, vais grimper là-dessus, je redescends, je me tourne vers La Mecque et j'implore le Tout Puissant de me pardonner, j'ai péché...
Bon, il est sourd, tant pis, je rejoins les potes...let's have a party...
Les crocodiles, terminez sans moi, vais me doucher, il est 23h10'.
Ciao!
Bis
'Stand by me' avec la sexy Tessa, sexa Tessy?, en guest aux vocals, la demoiselle est spécialisée en soul covers.
..I won't cry, I won't cry, I won't shed a tear.. ça tombe bien, n'ai pas de Kleenex.
Und natürlich, on termine dans l'euphorie générale ' Bon Ton Rouler', le petit Guy se prenant pour Ritchie Blackmore et Willy pour Jimmy Page!
' Smoke lotta love'.
Plus de 140' d'énergie et de sueur!

Second concert réussi pour le Brussels Blues Society.