Nostalgie quand tu nous tiens...

Attention, aujourd'hui, âmes sensibles s'abstenir; en me promenant sur facebook, j'ai vu que pas mal de personnes parlaient du sujet du jour (pas d'actualité du tout pourtant) alors :

http://www.youtube.com/watch?v=E9YZzuhBLs4

Allez, avoue chère lectrice, dès les premières notes, tu as senti une larmichette, un pincement au coeur car oui, que tu aies 15, 20 ou 40 ans (et peut être même 60!) tu connais forcément plus ou moins bien cette petite fille qui trébuche dans l'herbe, elle a bercé ton enfance, ton adolescence et peut être même plus (smiley qui sifflote, je regarde moi même des rediff de temps en temps).

Preuve que les valeurs et les malheurs de la famille Ingalls ont traversé les années siècles et que malgré la vieillesse de la série, elle marche encore et toujours, comme les feux de l'amour (d'ailleurs si quelqu'un regarde je suis preneuse : se passe-t-il vraiment des choses dedans ? On a l'impression de revivre les mêmes scènes d'affilée non ?).

Alors pourquoi ? Oula, je me lance le défi de réfléchir à ce succès...

Peut être parce que dans un monde où plus rien n'a de sens, où aider son voisin est devenu une BA au lieu d'un geste naturel, nous avons besoin de nous rassurer et de croire qu'il existe des hommes meilleurs. Et curieusement, ils sont tous dans un petit village de Walnut Grove.

Et puis pour pimenter le spectale, il faut une peste qui fait rien que des misères à l'héroïne, Laura Ingalls. Que celles qui ne se sont pas identifiées à elle lèvent la main...Je parle de Laura hein ? J'espère que parmi mes lectrices personne ne cautionne la méchanceté gratuite de Nellie ?! Pas bien ! Vilaine fille, égoïste, gâtée, sèche...Allison Arngrim, si tu me lis, ta performance est époustouflante, ah ca, qu'est ce que j'ai pu pester contre toi plus jeune.

Et puis il y a les histoires de coeur dont toutes les adolescentes raffolent : hihi, mais bon sang Laura, tu te démerdes à te le conquérir ton Almonzo ou il faut qu'on t'aide ?! Bon, parce que pas malin l'Almonzo, il avait rien compris. Ah, ces mecs... (Pardon Rodolphe...j'espère que tu es plus malin que lui, rassure nous).

Sans compter Nellie et son Percival, alors là, c'était le bouquet, qu'est-ce que j'ai pu rire...Remémorez-vous comment ce petit bonhomme a réussi à dompter la géante méchante, c'était délicieux. Surtout qu'il a aussi réussi avec la mère Oleson.(là où ce pauvre Nels échouait lamentablement depuis des années). 

La petite maison dans la prairie c'est aussi des malheurs, bon, on a toutes versé notre larme devant les toutes les difficultés traversées par la famille Ingalls qui n'a pas été épargnée : mort, maladie, cécité de Marie, mauvaise récolte, soucis financiers...Bref, la totale et pourtant Charles jouait encore et toujours du violon et pouvait compter sur sa Caroline et ses tartes aux pommes bien goûteuses pour se remonter le moral. Si ca pouvait être aussi facile (smiley qui sifflote).

Boudiou ca fait tout drôle d'en parler, et pourtant je suis sûre que tu connais cette série chère lectrice, je me trompe?