On pourra se gausser de ce que j'appelle mes arty friends à se mater France 3 dimanche soir pour découvrir la dernière saison d'un feuilleton historique français.
Soyons clair : tout commentaire sur les méfaits de la télévision à la Delaume me portera gravement sur les nerfs.
J'ai eu la chance de cotoyer de chouettes intellectuels dans un centre de recherche où nous n'avions pas besoin de préciser être "tombé par hasard" sur telle émission de télé pour la disséquer.
Rassurez-vous, Musil a eu ses quarts d'heure de gloire, aussi, en notre compagnie.
C'est fortement académique et ressemble furieusement à un téléfilm du samedi soir.
Plastiquement.
Mais, si vous avez la moindre curiosité quant à vos chances de sauver une famille juive en l'hiver 41 : c'est devant que trouverez un début de réponse.
Ca semble beaucoup moins facile que devant n'importe quel chef-d'oeuvre portant sur la seconde guerre mondiale où il faut bien qu'un personnage, au moins, endosse le rôle de héros.
Chez eux, au village, on n'en a pas encore trouvé un, on les comprend, on a les foies.
On ne vous racontera pas d'Histoire, sinon que la veulerie est la qualité la mieux partagée. J'en prends ma part.