A la question d'un exercice d'écriture j'ai répondu par le texte ci-dessous. Comme il n'y pas de plus besogneux qu'un paresseux,
Comme il n'est pas de plus docile qu'un libertaire qui se cherche des lois, Comme un enfant en quête de repères,
ce trio univoque obéissant à la triple contrainte d'un sujet imposé, genre la nécrologie caustique, du nombre des signes et des mots obligatoires: Copulation; Population; Flagellation. Le clavier aussi inhibé par la page blanche d'aujourd'hui que les jambes l'étaient dimanche dernier au préambule du semi-marathon/roller sous la pluie entre Lourdes et Tarbes*, je me suis imposé de recycler quelques bribes de phrases isolées de leur contexte pour les intégrer dans le carcan de cette "Servitude volontaire" comme l'écrivit, un peu bien j't'f'rai dire, Montaigne ( un collègue). Les habituées reconnaîtront au détour d'une phrase, à l'angle d'un mot, une carte familière déjà parcourue sous d'autres climats. "Les mots savent de nous ce que nous ignorons d'eux" disait René Char et il me plait de faire dire aux miens des sentiments que j'ignorais:
* car dusportmaispasque.....
Libertin des mots martyrisés pour enfanter des idées imaginaires, dans la zone de non compromis de l’art, nous avons admiré le triptyque de votre talent protéiforme, écrivain persistant, cinéaste soporifique et justicier philosophe au courage inversement proportionnel à la proximité du danger. À bout d'échec et à taux d'usure, investissant notre espace et notre temps, de vos talents et de votre énergie, de la difficulté à vous faire aimer jusqu’ à vous faire détester votre entêtement fût finalement récompensé par la valeur ajoutée à votre notoriété prégnante d’un attentat pâtissier commis par un envieux de votre emblématique chemise. Par facilité et goût des impasses, toute votre volontétendue d'un priapisme verbal bandant l’arc d’un Ulysse de pacotille, cédant aux sirènes lors de vos copulations médiatiques, vous nous infligeâtes la dictature de vos redondancesjusqu’à la douleur de laflagellation Cependant nous vous resteront attachés par amour, ce sentiment définitif et irréversible devenu tendresse comme une épouse, dame aux rêves volages et aux réveils fidèles à un mari, ce monsieur qui dit “je t’aime” au début et “qu’est-ce qu’on mange” à la fin. Grâce à votre descendance, véritable projection du Vous dans le futur la saga continue. Sans rancune aucune, au Bien Achevé B.H.L désormais horizontal sous l’ultime, plate et définitive Arielle Tombale, la population reconnaissante.