Écrit par Le Jour
Jeudi, 25 Novembre 2010 08:57
é«è»ééééééèééèéééééùéèééèéôéôéàéééèâé
La ville d'Ebolowa a constitué le point départ du ministère pastoral de Martin Tsala Essomba, en provenance de la ville d'Edéa. C'était en 1995. Selon le nouveau prédicateur, le Seigneur Jésus-Christ lui aurait demandé de tirer au sort une ville du Cameroun, où serait basé son ministère.
C'est ainsi que la ville d'Ebolowa est tirée au sort parmi toutes les villes du pays, pour servir de base de départ au nouveau ministère. Le jeune prédicateur pentecôtiste y débarque aussitôt. En février 1995, il arrive à Ebolowa avec sa jeune épouse de regrettée mémoire, sa première fille, alors âgée de moins de deux ans, sa belle mère Christine Ngoufan, ses deux petits beaux frères, sa petite belle sœur. Font également le déplacement d'Ebolowa, deux jeunes gens en voie de devenir des disciples et futurs collaborateurs du pasteur.
Une résidence à 30.000 Fcfa le mois
A Ebolowa, la grande famille Tsala réside au premier niveau d'une maison à étages louée à 30.000Fcfa le mois au quartier Nko'ovos, tout près de la paroisse de l'Eglise presbytérienne camerounaise orthodoxe, Epco. Quelques jours seulement après son arrivée dans la ville, le pasteur organise une campagne d'évangélisation, avec un accent important sur le témoignage de sa délivrance du royaume des ténèbres. Alors qu'il est combattu par le clergé local, il est reçu à la célèbre émission de la station provinciale de la crtv/sud, animée par feu Roger Moindou, « Le compagnon du samedi ». L'émission interactive est un succès, le prédicateur, sans ambages, parle de la vie du diable aux auditeurs, de ses ruses, des démons et des années de sa vie passées au service de Satan. Quelques mois plus tard, Roger Moindou reçoit une promotion à la Crtv, et le pasteur y voit une main divine récompensant le journaliste qui lui a offert sa tribune, en dépit de nombreuses oppositions. La campagne d'évangélisation qu'organise le pasteur dans la même période attire également des foules.
Au cours de ces séances, figurent en bonne place l'exorcisme, les témoignages de « va et raconte », plus tard rassemblés dans un livre, et des prédications. En dehors des campagnes qui sont périodiques, les cultes se tiennent à son domicile tous les jours de la semaine, avec des grandes soirées d'exorcisme, chaque vendredi soir. À l'arrivée du pasteur Georges Pouhé, un jeune prédicateur d'une autre église pentecôtiste, ancien étudiant à la faculté de droit à l'université de Yaoundé 2, fasciné par le témoignage de l'auteur de « va et raconte », « frère Martin », comme on l'appelait à l'époque, attribue au nouveau venu la charge de la gestion des cultes de la maison. Plus tard, après son départ pour l'Afrique de l'ouest à la même année 1995, le pasteur Georges Pouhé devient le pasteur du « centre biblique », et épouse plus tard Berthe, la petite belle sœur de Tsala Essomba. En Afrique de l'Ouest, le pasteur Tsala fait fortune.Au Cameroun, c'est la misère à Ebolowa. Sa belle famille a de la peine à survivre, et ne compte que sur le maigre denier de culte pour se nourrir ; le loyer n'est pas payé depuis des mois et le bailleur menace, chaque jour, la famille de Tsala Essomba d'expulsion. Mais contre vents et marées, l'on garde la foi. "Quand frère Martin rentrera, il va résoudre les problèmes". L'attente devient néanmoins longue, et bien que Tsala Essomba fasse des tours éclairs au Cameroun, la condition de sa belle famille et des ouailles de son église qui logent chez lui ne change pas. Même le pasteur Georges n'échappe pas à la galère. C'est alors que l'on apprend que le pasteur Tsala, qui au début de son ministère pastorale, ne mettait pas un point d'honneur sur les dîmes, en fait déjà un point essentiel dans ses prédications.
La dîme qui divise
En 1997, le divorce est consommé quand Tsala Essomba fait savoir à l'église d'Ebolowa qu'il a changé d'avis sur certains points de doctrine. Son ministère pastoral qui, au départ, visait la promotion des centres bibliques, devient "va et raconte". Entre temps, il menace de divorcer d'avec son épouse, avec qui il a trois enfants. Elle décédera quelques années plus tard. La belle famille incapable de payer le loyer, est finalement expulsée de la maison qu'elle occupait, et quelques années plus tard, finit par quitter la ville. Avec le départ de la famille du pasteur, plusieurs ouailles abandonnent l'église, qui a de plus en plus du mal à tenir. En 2000, le pasteur Georges décide de quitter lui aussi la ville pour une nouvelle expérience à Kribi, signant ainsi la fin d'un mouvement religieux ayant été, pendant cinq ans, au centre d'une grande effervescence religieuse dans la ville d'Ebolowa.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 14 janvier à 19:00
je suis de votre famille tsala je suis nee en algerie
meme mon grand perer nee en algerie esque je peu voire ton adresse ou un nemero de telephonne merci cousin