Depuis que tu es partie de Carlene Thompson

Disparition d’un petit garçon de 7 ans. C’est la vision de Rebecca Ryan. Elle rentre chez elle après s’être enfuie il y a huit ans après l’assassinat de son frère.  A son arrivée, elle a un accident de voiture. Transportée à l’hôpital, elle apprend que c’est le fils de sa cousine qui a disparu.

Evènements familiaux, elle doit faire la paix avec sa mère, devenue alcoolique à la mort de son fils bien-aimé. Rebecca et ses visions sont très attendues pour dénouer l’enlèvement.

Les meurtres se succèdent. On veut faire peur à Rebecca pour qu’elle s’en aille.

Le fait qu’elle ait des visions fait d’elle pratiquement une « bête de foire ». On a peur d’elle, même dans sa propre famille. On attend beaucoup d’elle face à cette disparition pour retrouver cet enfant. Car s’il meurt, on l’en tiendra responsable.

Il faut tenir le choc car Rebecca passe quelques moments à l’hôpital pour des blessures.

Le dénouement est à la hauteur de l’intrigue.

Je vais arrêter pendant un très long moment de lire des romans de Carlene Thomson car là j’arrive vraiment à saturation. Je pense qu’un roman tous les six mois ou voire tous les ans, c’est amplement suffisant. Les histoires sont toujours les mêmes. Là, l’héroïne a des visions. Déjà vu, déjà lu, j’en ai marre. Ce qui au premier roman pouvait aller, là je sens que c’est bâclé. Dès le départ, je n’ai pas été concentrée à cause de ça. Il me tardait de vraiment finir le roman (car je n’abandonne jamais un livre commencé) pour vraiment passer  à autre chose.

Je deviens vraiment très sélective dans mes polars. On m’a fait découvrir différents auteurs et je me rends compte que les auteurs que j’aimais beaucoup avant peuvent passer à la trappe. En peu de temps, j’ai fait une overdose de Carlene Thompson. Dommage pour elle. Même si je ne l’abandonne pas, ce sera maintenant de loin en loin.

Nous avons toujours un retour après de nombreuses années d’exil sur les lieux où se sont passés des éléments mettant en cause l’héroïne.

Dès l’arrivée, rien ne va pour notre héroïne.

Elle rencontre toujours un homme dont elle était amoureuse dans sa prime jeunesse. Amour qui n’était pas réciproque à ce moment-là mais qui devient réel au moment du retour puisque cet homme est toujours là pour soutenir notre héroïne. Dans ce roman, elle a confiance en lui, ce qui n’est pas toujours le cas.

Connaissant le style d’écriture de l’auteur et son esprit, on arrive très vite à savoir qui est le responsable.

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