Ti-culs, mes frères et moi attendions avec fébrilité le début de la Lutte Grand-Prix à la télévision. En pyjama transformé pour l’occasion en costume de lutteur, un de mes frères se faisait un masque avec des bobettes … propres. Complètement chavirés par Édouard Carpentier, malheureusement décédé il y a quelques semaines. Toujours la même histoire. Ma mère laissait les choses aller jusqu’au débordement, la fin de l’émission étant sonnée quand l’un des trois (le plus jeune bien évidement) se mettait à pleurer ‘pour vrai’. Je n’y étais jamais pour rien, c’était mon grand frère le responsable … J’écoute parler mes collègues ayisien depuis quelques semaines, et ces images d’enfance me remontent à l’esprit. Tout le monde attend avec fébrilité une bataille que l’on sait truquée et qui se terminera lundi par de vrais dégâts. Aujourd’hui, les écoles ont été fermées, les gens craignant les débordements. Pour les mêmes raisons, elles le seront lundi aussi. Tout le monde à qui je donne rendez-vous pour lundi prochain reste dubitatif : Tu penses travailler lundi ? ‘On verra bien, mais généralement, ça se passe mal le lendemain des élections’ me dira une collègue. On verra bien !
Ti-culs, mes frères et moi attendions avec fébrilité le début de la Lutte Grand-Prix à la télévision. En pyjama transformé pour l’occasion en costume de lutteur, un de mes frères se faisait un masque avec des bobettes … propres. Complètement chavirés par Édouard Carpentier, malheureusement décédé il y a quelques semaines. Toujours la même histoire. Ma mère laissait les choses aller jusqu’au débordement, la fin de l’émission étant sonnée quand l’un des trois (le plus jeune bien évidement) se mettait à pleurer ‘pour vrai’. Je n’y étais jamais pour rien, c’était mon grand frère le responsable … J’écoute parler mes collègues ayisien depuis quelques semaines, et ces images d’enfance me remontent à l’esprit. Tout le monde attend avec fébrilité une bataille que l’on sait truquée et qui se terminera lundi par de vrais dégâts. Aujourd’hui, les écoles ont été fermées, les gens craignant les débordements. Pour les mêmes raisons, elles le seront lundi aussi. Tout le monde à qui je donne rendez-vous pour lundi prochain reste dubitatif : Tu penses travailler lundi ? ‘On verra bien, mais généralement, ça se passe mal le lendemain des élections’ me dira une collègue. On verra bien !