En dehors de quelques petits salopards de pseudo-patrons parasites sans scrupule qui ont exigé de leurs salariés qu’ils deviennent auto-entrepreneurs, leur retirant ainsi les congés payés, les indemnités de licenciement, les primes de précarité, absolument tout droit du travail, toute protection contre le licenciement et le chômage et récupérant au passage le montant des cotisations sociales, ce qui leur permet désormais de changer leur putain de 4×4 deux fois par an au lieu d’une,
En dehors du fait qu’en tant qu’auto-entrepreneur ayant opté pour le prélèvement libératoire, on vous taxe sur votre chiffre d’affaires et non sur vos bénéfices, peu importe ce qu’il vous en a coûté pour réaliser ce chiffre d’affaires,
Voici que maintenant, la remplaçante de la taxe professionnelle (ah, vous pensiez que cette taxe avait été supprimée ? Idiots de sarkozystes que vous êtes ! La grande annonce c’était la suppression de cette taxe, mais en douce ils en ont créé une autre beaucoup plus injuste et tordue !), la Contribution Économique Territoriale ou CET, pas encore célèbre mais qui ne devrait pas tarder à le devenir, s’invite à prélever le peu qu’il restait aux auto-entrepreneurs.
Incluse dans la CET, on trouve la Cotisation Foncière des Entreprises ou CFE. La CFE n’a aucun lien avec les chiffres d’affaires et bénéfices tirés : elle est uniquement liée à la valeur locative des locaux professionnels. Ainsi, même si vous exercez depuis votre domicile, vous devrez en vous acquitter. La cotisation minimale est fixée librement par la commune ou la communauté de communes de vos «locaux professionnels». Cette nouvelle taxe se fiche de vos bénéfices ! Que vous en fassiez ou pas, amis auto-entrepreneurs, vous allez raquer ! Le minimum se situant dans la petite fourchette de 200 à 2.000 €.
(…) Le nombre des créations d’entreprises est en chute libre (-8,5% en octobre). Si l’on retire les auto-entrepreneurs du comptage, il a chuté de près de 27% ! D’ailleurs, depuis début 2010, plus d’une demande de création d’entreprise sur deux se fait sous le régime de l’auto-entrepreneur.
Eh bien, ce n’est pas cette CFE qui va encourager l’auto-entreprise et ces chiffres risquent bien de s’inverser prochainement.
Rappelons quand même au passage que, contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, les auto-entrepreneurs ne bénéficient d’aucun «privilège». En effet, il convient de ne pas perdre de vue que l’auto-entreprise est un statut qui ne peut être utilisé que pour de très petites activités réalisant de petits résultats (maxi 32.000 €/an de CA pour les services, ce qui donne, après paiement des charges, taxes, impôts, frais, etc, environ 14.000 € soit à peine plus d’un SMIC). Voilà qui doit bien faire marrer Bettencourt et Woerth !
Vous avez gagné très peu d’argent ? Ça fait rien, donnez-le quand même ! Vous n’avez rien gagné ? Pas grave : payez quand même !
Par « Actuchomage«
Merci à Section du Parti socialiste de l'île de ré