L’internaute, le client, le prospect n’est plus un « téléspectateur » recevant passivement du contenu dans son espace de cerveau disponible. Il interagit, devient l’ambassadeur d’une marque, d’un produit et en est l’interface auprès de ses proches.
Le marketing social complète ainsi idéalement la présence web qui reste, elle, l’ambassade virtuelle de la marque. À côté de cela, les « ambassadeurs » échangent, diffusent, consomment. D’une certaine façon, le site internet cantonne les marques dans l’émission, les réseaux sociaux permettent l’émission-réception.
Toute cette évolution implique des changements de comportements et de méthodes. Elle fait émerger de vrais métiers à l’instar du community manager qui ne peut être définitivement un gadget pour stagiaire.
Le community manager, c’est finalement le chef de protocole des marques. Celui qui permet les rencontres, connaît le discours officiel, mais sert aussi d’entre gens. Il est aussi le diplomate qui évite les conflits et sait comment agir en situation de crise. Son travail est une valeur ajoutée qui si elle a un coût, sait aussi avoir un ROI en terme d’images, d’é-réputation et logiquement d’actes d’achats
À propos : Stéphane Bourhis a créé l’agence Red-Act en 2004 à Strasbourg. Celle-ci s’est spécialisée dans la création de solutions de contenus et leur intégration dans les stratégies de communication internet [www.red-act.com] à suivre sur twitter (#red-act]