Créés en 1967, les titres restaurants (pour la majorité, des tickets restaurant, mais il existe également des chèques restaurant, des chèques déjeuner et des chèques de table), sont maintenant utilisés par plus de 3 millions de salariés qui en consomment près de 800 millions par an : financés à hauteur de 50% par l’employeur, c’est effectivement l’un des éléments à prendre en compte dans l’appréciation d’un poste.
Si l’on peut penser que la redéfinition des conditions d’utilisation survenue en mars allait à l’encontre du consommateur (moins de liberté), à bien y réfléchir, il s’agit en fait de protection du salarié : cela va en tous cas dans le sens de la santé publique.
Ce nouveau décret vise donc de nouveau à permettre au salarié de diversifier son alimentation. Alors que certains commerçants, qui étaient déjà récalcitrants auparavant à accepter les « TR » continueront sans aucun doute dans cette logique, certains autres les accueille dorénavant sans sourciller : « la grande nouveauté, c’est que toute la gamme des produits laitiers, sans aucune restriction, sera accessible: lait, yaourts, crèmes dessert, fromages blancs, à pâte dure ou à pâte molle… », a précisé Christine Lagarde à l’AFP: « il s’agit, a-t-elle assuré, de concourir à une «alimentation plus équilibrée et diversifiée » des Français en permettant à ceux « qui mangent sur le pouce de pouvoir acheter autre chose qu’une quiche ou un sandwich ».
Personnellement, j’ai refait mon stock de surgelés Picard en réglant une partie de ma facture avec mes tickets 8-)
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