Avant toute chose, il va falloir être patient si certains d'entre vous voulait voir le premier épisode de ma série. Il est terminé mais impossible de le mettre sur Internet. Je me concentre pour le moment sur le tournage de la suite, sans véritables retours, sans véritables attentes, avec tout de même un peu de pression parce que chaque échappatoire au monde universitaire et à l'échec programmé de juin prochain demande toute mon attention et me pousse à me donner le meilleur, de moi-même et des autres. Donc, patientez et je vous tiens au courant.
Sinon, j'ai toujours des problèmes de coeur. Rien de nouveau. Juste de la solitude, une envie de réconfort lorsque je frissonne et que les journées, que les nuits sont trop belles pour les passer tout seul. Que je me tourne vers le passé, vers l'avenir, rien ne revient, rien ne vient, et c'est un mélange de frustration et de désespoir qui me ronge depuis déjà trop longtemps. D'un côté je me sens responsable, de l'autre impuissant. Parfois je crie à l'injustice, parfois je m'en veux. Mais la plupart du temps, je me morfonds.
Malgré toute mes activités, j'ai du mal à rester concentrer et à avancer pour de vrai. Il faudrait que je change d'univers, d'entourage mais je peux pas, ça me fait peur, en ai-je vraiment envie ? Il faudrait que je me force, mais c'est souvent mission impossible. Malgré tout, certains projets se construisent lentement (ma série donc, et ce n'est qu'un exemple), d'autres attendent depuis trop longtemps. L'autre jour, je me suis lancé dans une bande dessinée. Juste le temps de retrouver un vieux carnet, des crayons de couleur, un peu de temps et quelques verres, et ça y est, j'étais parti, une dizaine de pages d'affilées, retrouvant mon âme d'enfant, lorsque je recopiais les pages de Picsou ou Spirou. Mais j'ai laissé tomber pour le moment. Parce que le froid me paralyse les doigts, parce qu'être autant lunatique m'empêche d'être travailleur. Et que le coeur n'y est pas vraiment.
Il y a toujours les insomnies, les soirées où je ne m'amuse plus et le trop-plein de cigarettes.
D'habitude, dans ce genre de période, Dylan refait surface et me plonge dans une hibernation musicale. En ce moment, c'est pourtant vers les Beatles que je me suis tourné. Ils souvent là en fin d'année, ils sont au rendez-vous. Je les retrouve avec plaisir et on fait un bout de route ensemble, revisitant des chansons que je connais par coeur mais qui m'émerveille toujours, et ça dure jusqu'au Nouvel An. Je vénère toujours autant Lennon&Macca, tout en gardant Harrisson comme mon favori et en rigolant bien avec l'ami Ringo. Pas un album ne passe à la trappe, tous s'enchaînent du soir au matin, jusqu'à ce que je fasse enfin de beaux rêves. Si j'avais le temps, je vous ponderais une belle histoire pour chaque album, je vous offrirais une dizaine de chroniques narrant ma relation avec les Beatles. Je n'inventerais pas l'eau chaude mais un regard neuf n'a jamais fait de mal à ce qu'on croit connaître. Peut-être, si vous insistez. En attendant, je retourne dans ma transe post-longue journée qui fait froid dans le dos avec "Long, Long, Long".
Et j'espère que les fêtes seront une accalmie. Je ne suis pas encore tombé dans le cynisme, je crois encore au pouvoir magique de Noël et j'ai besoin de ces vacances pour me reposer l'esprit. Pour dormir.
Presque un article pour ne rien dire.
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Golden slumbers fill your eyes
Smiles awake you when you rise
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye
Once there was a way to get back homeward
Once there was a way to get back home
Sleep pretty darling do not cry
And I will sing a lullabye