Le corps aluné d'argent
Atlantes parés de coquillages
Dont les chants mélodieux
Dilués d'étreintes sauvages
Érode les spectres lumineux
Le manteau de la mer
A revêtu sa pus belle robe
Les néréides éphémères
Dont la volute se dérobe
Les bouquets fumants
Mélangent leurs ailes nacrées
Étranges ondoiements
En un vol de fleurs étoilées
Douce vague nébuleuse
S'écrase et se retire
Sur l'écaille langoureuse
Des ôtes du plaisir
Didier Picauron