Aurelie

Quand j’écoute le vent qui me parle de toi

Qui murmure ces blessures qui naissent de tes silences,

Et ces instants lointains passés auprès de toi

Il peint ma solitude des couleurs de l’absence.

Alors j’écris ton nom sur un morceau de bois

Comme cet amour de toi que j’ai gravé en moi.

Quand j’écoute cette nuit qui me ramène à toi,

Qui me parle de ton cœur battant contre mon cœur,

De tes grands yeux si tristes qui s’emplissaient de joie,

De nos corps enlacés dans une douce moiteur.

Alors j’écris ton nom sur un bout de papier

Comme un amour passé qu’on ne peut oublier

Quand j’écoute le temps qui s’écoule sans toi,

Et ces heures arrêtées au cadran des horloges,

Ancrées dans la poussière des rêves d’autrefois,

Complainte inachevée d’une passion qui déroge.

Alors j’écris ton nom sur les routes sans fin

Comme cet amour de toi qui porte mes lendemains.

Quand j’écoute les mots que je ne peux te dire

Qui naissent de ces regards que tu poses sur moi,

De nos mains qui s’effleurent au travers du désir

Qui se cherchent et se trouvent comme des enfants rois.

Alors écris mon nom dans le creux de ta main

Comme une preuve d’amour tendue vers le destin.

Dabat.D/ 2010 << clic pour voir tous les poèmes de Didier Dabat