No ordinary Family – Episode 1.08

. / No ordinary accident
Saison 1, Episode 8
Diffusion vo : ABC – 23 novembre 2010

Jim voit ses pouvoirs perturbés, JJ est dans la mouise et Daphné drague encore et toujours.
Il fallait s’y attendre tôt pi tard (j’aurais aimé tard mais d’un autre coté, on en est déjà débarrasé) mais voici donc l’épisode où les pouvoirs déconnent, pile juste après celui où la fausse handicapée explique que les pouvoirs s’estompent. Sauf que Stephanie est tellement occupée à sourire et ne servir à rien qu’elle n’y pense même pas.
Bref, donc les pouvoirs de Jim vont et viennent eux contrairement à Jim qui aurait aimé faire du va-et-vient avec Stephanie. Un coup, il est fort et un coup non. Et ce n’est pas trop de bol pour lui, le coup non est toujours quand il ne faut pas. C’est d’ailleurs un des défauts de cet épisode, toutes les coincidences surviennent uniquement pour les besoins du scénario qui n’avance que comme cela: Jim ne soulève pas la poubelle, il n’arrête pas la voiture qui peut alors percuté plus tard le prof qui va devoir être opéré par les Powell pour que leur unité familliale se renforce encore un peu plus et que JJ ne soit plus dans la panade (Maxx, je te la dédicace cette vieille expression).
En fait, au final, Jim perd ses pouvoirs juste après avoir embrassé Stephanie. C’est à cause de son rouge à lèvres. Du coup, je me suis fait un petit délire m’imaginant Will se tartinant de rouge à lèvres et courant (se téléportant aussi) après Jim pour l’embrasser !
Mais bon, je suis assez heureux parce que je ne l’avais pas vu venir. Par contre, on aurait pu se passer des flashbacks « preuves ». De mon coté, je priais très fort dès le début pour que cela ne soit pas dû à un rhum ou une connerie comme ça, le journal n’aidant pas avec son « gripped » dans le titre.
Au final, l’intrigue est plutôt sympa, bien menée mais il manque encore et toujours de la profondeur. C’est limite si à la fin, ils ne s’en foutent pas de cette faiblesse. Ils ne se questionnent même pas sur ce que pourraient être les faiblesses des autres. De même, l’épisode ne creuse pas l’ironie de la situation qui est que Jim est affaibli quand il embrasse sa femme, par rapport au point de départ de la série et leur non-entente (Jim les traine au Brésil pour qu’ils se reparlent comme une vraie famille je rappelle)
De son coté, Stephanie n’en glande pas une, comme d’habitude, se contentant de sourire bêtement et de se faire commander par son fils ou presque. Elle opère vite fait, presque bien fait le prof et voili, voilou, elle peut retourner embrasser son Big Jim à elle. Elle est censée être un super génie mais elle met un peu trop son cerveau en pause. L’exemple de la perte de pouvoirs de la vieille évoqué plus haut est marquant à ce sujet et ce n’est pas la première fois. On dirait qu’en fait, elle s’en tape complétement de tout. Cela lui confère un coté « blonde » assez mal placé et honnêtement, le personnage n’est supportable que grâce au reste d ucasting qui est obligé d’interagir avec elle sinon, elle se transformerait en statue de pierre à force de ne rien faire.
Et donc, cette semaine, c’est JJ qui s’y colle pour occuper maman en lui faisant faire une opération pour sauver la vie de son prof. Mais là encore, je regrette que « l’aftermath » de l’histoire soit zappé. Le fiston a quand même piraté le serveur de l’école pour tricher et tout le monde s’en fout totalement, en particulier ses parents qui ne le réprimandent même pas (à aucun moment d’ailleurs, ni avant, ni après l’accident du prof.) Tout est redevenu normal et tout le monde est content. Mouais, mouais. Tout ça grâce au speech sur la responsabilité du fiston. On était à deux doigts du « à grands pouvoirs, grandes responsabilités » de Spiderman. Bon, je n’ai rien contre et ce n’est pas traité trop lourdement mais une telle conscience soudaine chez un ado qui vient de tricher, ça sent le gros mensonge dans la vraie vie de tous les jours quand même. Et ni Jim, ni Stephanie ne réagissent. Il faut dire qu’ils sont préoccuper par autre chose. Il faut que Jim avance et recule, sinon comment voulez vous qu’il encu …. oups, je m’égare. Le lubrifiant est dans le tirroir du haut Stephanie !
De son coté, Daphné vit dans son monde avec celui qui fut le fiston dans Kyle XY. Elle continue à vouloir le draguer en lisant ses goûts afin qu’ils soient compatibles. Des crevettes vivantes et un speech sur la morale par JJ plus tard, elle lui avoue avoir menti et cela semble fini pour eux deux. Et je me demande franchement si c’est grâce aux crevettes ou à JJ qu’elle décide d’avouer la vérité à « Josh Tragger ». Mais je mise fortement sur les crevettes perso. En tout cas, même l’actrice ne paraissait pas motiver par son intrigue vu la tronche qu’elle tire à longueur de temps … Rassure-toi, nous non plus on ne fut pas enthousiasmé par le repeat de l’intrigue de la semaine passée.
Enfin Katie. Elle poursuit sa relation avec Will qu’elle considère comme un croisement entre Edward et Wolverine, elle qui est la Pepper Potts de Tony « Stephanie » Stark. Les termes comics s’enchainent par la geekette qui sort ça hyper naturellement, comme si Autumn Reeser était elle-même geekette. Entre ça et son enthousiasme, elle fait vraiment plaisir à voir évoluer même dans une intrigue qui n’avance pas vraiment dans cet épisode où on nous explique juste qu’elle est super amoureuse et que tout est génial avec Will qui se confie un peu et où on devine que le père Camden en a fait quelqu’un. J’aime bien pourle moment parce que si pour une fois, la série va jusqu’au bout de l’intrigue, cela peut donner de très bonnes choses au niveau des choix et de la conscience de Will et tout ça, déchiré entre son amour qu’il n’aura pas remarqué et sa loyauté entre son « père ».
Bref, 7.5/10
Malgré tous les défauts soulignés plus haut, j’ai trouvé l’épisode fort sympathique à suivre. Je n’ai pas vu le temps passé et c’est une bonne chose. Par contre, il faudrait quand même que la série fasse preuve d’un chouïa d’ambition et de continuité parce que le capital sympathie va s’épuiser un jour, si cela n’est pas déjà fait chez certains téléspectateurs.