Tout le monde se souvient de cette mythique vidéo, un Bonjour la droite classics ©, du fameux «quand il y en a un ça va,
c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes» de Brice Hortefeux.
Ce mercredi matin, dans Sud-Ouest, Amine Benalia-Brouch, le jeune ex-militant UMP qui a fait les frais de l’humour douteux du ministre de l’Intérieur, raconte sa version des faits à
l’occasion de la sortie de son livre, «Confessions d’un sarkozyste repenti».
On y apprend plein de choses forts instructives. Notamment sur la fameuse thèse selon laquelle le ministre de l’Intérieur
parlait des Auvergnats:
Sud-Ouest: Vous écrivez que c’est Marie Aphatie, la secrétaire départementale des Landes, qui vous a proposé la version des Auvergnats…
Amine Benalia-Brouch: Elle a inventé cette version. D’ailleurs quand je suis allé dans le bureau de M. Hortefeux, il m’a dit : « Vous avez bien fait de parler des Auvergnats, je n’y aurai pas pensé. »
Dans cette plongée merveilleuse dans les coulisses du sarkozysme, on lit également comment l’UMP a commandité une vidéo du
jeune militant pour dédouaner le ministre de ses propos.
Et également cette étonnante phrase du ministre, lorsqu’il évoque la possibilité d’une plainte: «quand il y a justice, il y a
danger». Pas faux, puisque Brice Hortefeux a été condamné pour injure raciale quelques mois plus tard.
Dès le prononcé de cette décision, le PS a demandé à Brice Hortefeux de «s’excuser et partir».
» Voir la vidéo de Benoît Hamon