L'exposition de Didier Marcel démarre par une renversante version rouge de sa série Labour, emblématique du travail de l'artiste passionné par le matériau terrestre.L'oeuvre, constituée de moulages de réels morceaux de terres labourés, est accrochée au mur, aux croisements du réel et du virtuel, de l'horizontal et du vertical, de la sculpture et de la peinture.
La salle suivante, toute en longueur, déploie un travelling composé d'un mur de rondins de bois, de bloc de pierres blanches agrémentés de corbeaux et d'un grillage métallique comme ceux qui encadrent les voies TGV.Tout paraît familier dans ce paysage mais tout est faux : les pierres sont en papier moulé, le bois est factice, les corbeaux ne sont que des chiffons de plastique et le grillage est un dessin posé sur le mur.
Du 8 octobre au 2 janvier 2011.
Didier Marcel avait présenté plusieurs de ses oeuvres au MUDAM Luxembourg en 2009, dont le très beau Sans titre (Champ de blé aux corbeaux) (2008), clin d'oeil à Van Gogh et Duchamp.